10 centrales syndicales accusent le gouvernement de mener une vaste campagne d’exclusion depuis deux ans

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Dix centrales syndicales, regroupées en Unité d’Action, ont tenu une conférence de presse, vendredi, 12 août 2016, au siège de la Confédération Syndicale Autonome des Travailleurs et Retraités de Guinée (COSATREG), dans la commune de Dixinn à Conakry, pour faire le point sur la situation sociale en République de Guinée, rapporte l’AGP.

Il s’agit de l’ONSLG, la COSATREG, la CGSL, la CGTG, l’UGTG, l’UDTG, la CGFOG, l’UNTG, le SIFOG, et l’ULTG.

A l’occasion, ces Centrales syndicales ont rendu publique une déclaration commune pour «dénoncer et fustiger le comportement des autorités suite à leur exclusion des négociations et autres rencontres avec le gouvernement dans la recherche de solution aux problèmes sociaux posés dans le pays».

Cette déclaration lu par le secrétaire général de la Confédération Guinéenne des Syndicats Libres (CGSL), Pascal Tazi Haba, stipule : «Le mouvement syndical guinéen, à travers l’Unité d’action des 10 centrales syndicales, se fait le devoir une fois de plus d’interpeler le gouvernement guinéen sur les dérives vers lesquelles la classe ouvrière guinéenne est entrainée au motif d’une soi-disant représentativité voulue, préfabriquée et entretenue par un groupe de pseudo technocrates interprétant les textes de loi sociale selon de sordides et inavoués intérêts.

Voilà bientôt deux (02) ans que notre partenaire gouvernemental a entrepris une vaste campagne d’exclusion de 10 centrales syndicales guinéennes, légalement constituées, au motif de représentative fondée sur aucune base légale au regard de notre Constitution, absent du Code de travail et la Loi organique L028/SG/2001/AN».

Parlant de la subvention accordée à l’ensemble du mouvement syndical guinéen, les dix centrales syndicales ont déploré le fait que, le montant qui a été alloué pour l’organisation de la Fête internationale du travail n’a pas été partagé équitablement.

«Rappelons que la subvention des Centrales syndicales est un droit inaliénable du mouvement syndical dans son ensemble, et cela n’a rien à avoir avec un problème de représentativité. Nous condamnons vivement ces pratiques des départements en charge du Travail et de la Fonction publique, qui fragilisent et permettent de nos jours de déstabiliser et de disloquer le mouvement syndical guinéen», a-t-il dit.

Concernant la nouvelle grille salariale, ces centrales syndicales ont précisé, que la question salariale en Guinée doit d’abord tenir compte de l’équilibre ménager du fonctionnaire, et c’est seulement après que la structuration de la grille devrait être un paramètre pour classification.

«La mauvaise gestion des ressources humaines est la conséquence des politiques qui ont été menées jusqu’aujourd’hui, car c’est encore les pièces vétustes qui se changent et se rechangent», a-t-on souligné.

Pour ces motifs donc, les dix centrales syndicales en Unité d’Action, se disant au regret, ont condamné vigoureusement l’immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales et patronales, la politique d’exclusion et les actes posés dans le but de réussir la dislocation insidieuse des syndicats

AGP

 

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