HAC : la bataille judicaire entre Mariama Camara et Sékou Tidiane Camara commence

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Après plusieurs mois, le procès entre Mariama Camara et le président de la Fédération nationale des cinéastes de Guinée (FENACIG), Sékou Tidiane Camara, va enfin débuter. M. Sékou Tidiane Camara est poursuivi par le tribunal de première instance de Kaloum pour ‘’faux, usage de faux et usurpation de fonction’’.
La première audience devait se tenir ce mardi 5 avril 2016. Mais après avoir décliné son identité à la demande du président du tribunal, le prévenu, Sékou Tidiane Camara a sollicité le renvoi du procès afin de mieux préparer sa défense, puisque, selon lui, son avocat n’était pas préparé. Ce dernier était absent au tribunal.
Après avoir demandé l’avis du procureur et l’avocat de la partie civile, qui ont qualifié de légitime la sollicitation de Sékou Tidiane,  le président du tribunal a renvoyé le procès au 12 avril prochain.
Au sortir de la salle d’audience, Sékou Tidiane n’a pas voulu s’exprimer, affirmant qu’au média ne l’a contacté depuis le début de cette affaire.
Quant à Me Jean Baptiste Haba, avocat de Mariama Camara, il a tout d’abord rappelé l’histoire des faits qui sont liés à la désignation des représentants des différentes corporations au niveau de la Haute Autorité de la Communication.
Au niveau de la FENACIG, c’est Mariama Camara devait représenter les cinéastes à la HAC, puisqu’elle avait recueilli plus de voix (11) lors du vote.
« Un vote a été fait. Mme Mariama Camara a été élue avec 11 voix. Mais malheureusement, on a plutôt vu le nom de son président, Sékou Tidiane Camara, à sa place. Voilà pourquoi il y a le faux, il y a usage de faux, usurpation de fonction. Les juges ont été saisis. Le parquet avait procédé à une enquête préliminaire », a déclaré Me Haba.
Se prononçant sur le motif du renvoi, il affirme que c’était normal que le juge accède à la demande du prévenu : « Le droit de la défense est un droit consacré. Lorsque la défense n’est pas présente à un procès, ce procès n’en est pas un. Avocat que je suis, même si maintenant là je suis au niveau de la partie civile, lorsque le prévenu lui-même sollicite un renvoi pour préparer sa défense, je ne m’y oppose pas. »
BAH Alhassane
+224 664 47 98 55

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