‘’J’ai aujourd’hui 300 millions de dollars qui sont encore disponibles ‘’ (Rachidi B. Radji, représentant de la Banque Mondiale en Guinée)

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Le nouveau représentant de la Banque Mondiale en Guinée, Rachidi B. Radji a échangé ce vendredi 24 juin 2016 avec les représentants des différentes organisations de la société civile guinéenne et des journalistes des médias publics et privés. Au terme de cet échange qui a duré plus d’une heure dans les locaux de la représentation de la Banque mondiale au quartier Kouléwondy dans la commune de Kaloum, M. Radji a bien voulu répondre à quelques questions. Lisez !
Vous venez de rencontrer la société civile guinéenne y compris les médias. Est-ce qu’on peut connaître l’objectif d’une telle démarche ?
 
C’est un honneur pour moi, en tant que nouveau représentant de la Banque Mondiale en Guinée d’avoir l’opportunité de passer quelques moments avec la société civile et les journalistes. Pour moi, c’est important parce que la société civile et les journalistes sont des partenaires de la Banque Mondiale et le Gouvernement dans le sens d’échanger sur les contraintes et les opportunités que le pays recèle. Cette rencontre a été l’occasion pour moi en tant que nouvel venu de présenter ma vision, mais aussi partager des informations sur le partenariat dynamique entre la Guinée et la Banque Mondiale qui, manifestement se matérialise sur pas mal de signature d’accords. Le plus important est de savoir comment aborder la problématique de l’absorption des capacités, mais aussi la problématique la plus importante des résultats. Nous avons parcouru assez de questions importantes au cours de cette rencontre. La dernière qui m’a bien séduit, c’est d’écouter un journaliste qui nous a posés la question suivante : Monsieur vous 20 projets. Est-ce que vous n’embrassez trop ? Est-ce qu’il n’est pas mieux pour vous de choisir un secteur de croissance telle que l’agriculture et rester sur ce secteur pendant dix ans et avoir plus d’impacts. J’ai pris note de question avec humilité. Je suis certain que peut être que nous devons être plus sélectifs, il a raison. Il a été aussi l’opportunité d’échanger sur le secteur informel et pour voir comment éventuellement on peut soutenir ce secteur clé pour qu’il améliore sa productivité et qu’il devienne un agent de développement. ‘’
Quelle est votre vision sur l’avenir de la Guinée ?
L’avenir pour moi est positif. Je sais que le pays sort d’une crise à deux dimensions. Ebola que le Gouvernement avec un programme appuyé par la Banque Mondiale a pu l’éradiquer, mais aussi la baise des prix. Mais la Guinée a des potentialités non encore exploitées. Donc je suis optimiste. Deuxièment, je sens qu’il y a une dynamique autour de la gestion du pays où les acteurs commencent à communiquer sur l’avenir. Je crois qu’avec l’appui des bailleurs de fonds tel que la Banque Mondiale et cette dynamique positive, on peut aider le pays à aller sur une trajectoire plus élevée, avoir une croissance de 2 chiffres pourquoi pas et surtout aller vers une réduction de la pauvreté.

Vous avez fait assez de pays au nom de votre institution. Quelle sera votre touche particulière à la Guinée ?
C’est une bonne question que vous posez. Comme on l’a dit, c’est vrai que j’ai tourné un peu. Je suis du Bénin, je suis en train de retourner chez moi progressivement. Rachidi que je suis viendra en Guinée avec trois points (la touche). C’est renforcer le partenariat le respect du pays, responsabiliser les institutions et le troisième c’est impacter les populations.
Dans votre intervention introductive, vous avez parlé de 300 millions de dollars qui attendent la Guinée. Dites-nous un peu plus…
 
J’ai essayé de vous dire qu’au moment où je vous parle, si on fait la somme des accords qui sont en vigueur, j’ai pratiquement un demi milliard de dollars en Guinée qui ont été signés et qui sont une combinaison de don, moitié don et l’autre moitié crédit. Mais quand je parle de crédit, ce sont des crédits concessionnels. C’est-à-dire des crédits sans intérêts. Sur ce demi milliard, on a pu décaisser environ 200 millions de dollars. Donc, j’ai aujourd’hui 300 millions dollars qui sont encore disponibles. Et donc au cours de la semaine, avec la discussion des autorités et d’autres acteurs tels que vous, c’est de savoir comment on peut s’organiser collectivement pour accélérer la mise en œuvre des projets pour tirer cette somme. Parce que le plus rapidement qu’on va tirer ces 300 millions de dollars, plus on aura l’argument pour en demander plus.
Vous avez aussi parlé de trois secteurs. Vous faites allusion auxquels exactement ?
Les secteurs phares qui tirent le maximum c’est l’énergie et l’agriculture qui sont du domaine de la croissance de l’économie. Le deuxième c’est le capital humain. C’est-à-dire la santé, l’éducation et la protection sociale. Et au milieu des deux, nous essayons autant que peu d’accompagner en collaboration avec d’autres le renforcement des capacités.
Propos recueillis par Youssouf Hawa Keita
+224 666 48 71 30
 

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