Siguiri : torturé par son logeur, Mouctar Camara perd la vie à Kintinian
Mouctar Camara, 28 ans, marié et père d’un garçon, a perdu la vie des suites de tortures infligées par son logeur, vendredi, 24 juin 2016, à Tinti-Savané, district relevant de la commune rurale (CR) de Kintinian dans la préfecture de Siguiri, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.
La victime, Mouctar Camara, a été soupçonnée de vol d’une somme d’argent de son ami Noua Diabaté, chez qui il était logé.
Selon des informations recueillies sur place, Mouctar Camara, père d’un garçon de huit mois, était très religieux et maîtrisait le Saint Coran, aussi bien dans sa lecture que dans son interprétation.
Et comme tel, il était souvent sollicité dans les villages situés aux alentours de Siguiri pour les prières nocturnes qui marquent les dix dernières nuits du mois de Ramadan.
Ainsi, au titre de ce Ramadan 2016, Mouctar Camara a voulu prêter ce service aux populations de Tinti-Savané, à cause des liens de parenté, dont il jouissait dans ce village. Malheureusement, le séjour n’ayant permis de s’y annoncer, fini par tourner au drame, car pendant qu’il voulait rentrer à Siguiri pour se préparer et revenir pour le servir, il fait l’objet d’un soupçon. Celui d’être l’auteur d’un vol de deux millions sept cent cinquante mille francs guinéens (2.750.000 GNF) qui appartiendraient à son logeur, Noua Diabaté.
C’est ainsi qu’il a été introduit dans une case pour être ligoté, pieds et mains liés, avant d’être soumis à un interrogatoire qui ne dit pas son nom.
Longtemps maîtrisé dans cette atrocité, Mouctar Camara finit par s’éteindre dans les mains de Noua et ses frères complices.
Informées, les autorités de Kintinian, avec à leur tête le sous-préfet, El hadj Aliou Guissé, se sont rendus aussitôt sur les lieux, pour s’enquérir des circonstances du drame, et du coup engager les premières mesures en termes de procédure.
AGP
Paix à son âme. Amin
Mais le début de ce récit et le fond ou la cause du décès n’ont rien de commun. Dites simplement qu’il aurait été soupçonné pour un vol et aurait trouvé la mort suite à un interrogatoire forcé. Tout au conditionnel car on etait pas témoin. Mais de là à parler de sa maîtrise ou interprétation coranique vraiment il y a du chemin encore pour ce boulot de journaliste. Formez-vous!