Le diabète, un « tueur impitoyable » qui progresse toujours

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

De plus en plus de personnes réussissent à vivre avec le diabète. Mais cette maladie continue de causer plus d’1,5 million de décès par an dans le monde, souvent par manque de diagnostic et d’accès aux traitements.
Qualifié de « maladie silencieuse », parce qu’une personne atteinte peut vivre plusieurs années sans présenter aucun symptôme, le diabète n’en est pas moins un « tueur impitoyable », rappelle la Fédération Française des Diabétiques (FFD) avant la journée mondiale contre cette pathologie lundi.
« Par conséquent, il est urgent de dépister, diagnostiquer la maladie et fournir un traitement approprié » aux personnes diabétiques, plaide la Fédération internationale du diabète (FID). Celle-ci organise la campagne « Test2Prevent », avec l’objectif d’enregistrer 1 million de dépistages lors de cette journée de sensibilisation.
Le diabète, un trouble d’assimilation des sucres par l’organisme, existe sous deux formes. Le diabète de type 2 (près de 90% des cas) correspond à une hausse prolongée du taux de sucre dans le sang, souvent associée à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation…). Le diabète de type 1, qui apparaît le plus souvent de manière brutale chez l’enfant ou chez le jeune adulte, est caractérisé par une production insuffisante d’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas.
Explosion des cas
Le nombre d’adultes diabétiques a explosé dans le monde, passant de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014, soit 8,5% de la population adulte, a alerté l’Organisation mondiale de la santé en avril.
Et, selon les estimations de la FID, 193 millions de personnes ignorent qu’elles sont atteintes, courant le risque que « la glycémie élevée endommage silencieusement l’organisme ».
Les diabétiques ont un risque élevé de développer des insuffisances rénales, des plaies du pied pouvant mener à l’amputation, des atteintes de la rétine, des infarctus ou encore des AVC.
La réduction de ces complications passe par un meilleur contrôle de la glycémie, mais aussi par la prévention et la prise en charge des risques associés: surpoids, hypertension artérielle, cholestérol, tabagisme et sédentarité, rappellent les spécialistes.
ats

 

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp