Fin de la retraite du CNOSCG: Dr Dansa Kourouma, Dr Alpha Abdoulaye, Hadja Fatoumata Oumou se prononcent

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Les rideaux sont tombés lundi dernier dans la ville des agrumes (Kindia) sur les travaux de la retraite stratégique du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) qui avait pour thème principal ‘’processus d’élaboration du plan stratégique et de validation des documents de gouvernance institutionnelle du CNOSCG.’’ Au terme de ces dits travaux, quelques acteurs se sont prononcés à notre micro. Lisez !

Dr Dansa Kourouma, président du CNOSCG : ‘’Les objectifs de cette retraite sont atteints. Mais après cette retraite, nous allons nous retrouver à Conakry et le consultant va continuer à travailler sur les dossiers pour sortir un document qu’on va soumettre au bureau national du CNOSCG pour validation. Après la validation du document final, nous allons organiser un atelier avec les réseaux membres pour partager le contenu du document. C’est seulement après cette phase que le document sera mis à la disposition de la presse, mais aussi des partenaires techniques et financiers et de l’Etat comme outil de travail de la société civile pour les quatre années à venir. La première chose à retenir est qu’il y a eu une grande mobilisation des acteurs de la société civile qui étaient attendus. Je peux estimer le taux de participation à 98% parce qu’il n’a eu que deux préfectures qui ont manqué. La préfecture de Siguiri et de Koundara et ça c’était pour des raisons d’occasion parce que les véhicules ne quittent pas Koundara tous les jours. Toutes les régions étaient représentées et il y avait 31 préfectures plus les cinq communes de Conakry. Et les consultants ont répondu à l’appel. Le second motif de satisfaction c’est la qualité et le niveau des débats. Pour la première fois, les membres du conseil se sont voués à des critiques constructifs, parfois des critiques difficiles. Mais ensemble nous avons fait l’état de nos faiblesses et de nos forces, mais aussi on est en train leur corrélation en fonction des opportunités qui existent autour de nous. Troisième motif de satisfaction c’est le niveau de production. Ce niveau de production fait que nous avons approfondi des questions parfois qui étaient simples mais ça susciter une prise de conscience globale des membres sur la nécessité de construire l’avenir du conseil après une évaluation objective de nos faiblesses et une utilisation rationnelle de nos forces. C’est la seule façon pour que l’organisation puisse se réconcilier avec les citoyens parce que c’est pour eux que nous travaillons et c’est la seule façon pour renforcer nos capacités techniques et opérationnelles pour qu’on améliore la qualité du service qu’on offre à la population. Mais aussi cette retraite est une opportunité pour avoir des projections à court, à moyen et à long terme. C’est l’évaluation de cette projection qui permet de dire que le conseil est une organisation qui mène des actions pertinentes, efficaces, efficientes, mais aussi durables dans le temps(…).’’

Dr Alpha Abdoulaye Diallo, vice-président du CNOSCG chargé des questions économiques: ‘’Je retiens de cette retraite la fidélité et la qualité de la participation des conseils préfectoraux, des conseils régionaux, le bureau national, mais aussi des personnes ressources que nous avons invitées. Comme vous le savez, le conseil est à un carrefour extrêmement important de son existence. Après 12 ans voir même 14 ans de sa mise en place, il était nécessaire pour nous d’écouter la base. Et cette base a donné des orientations qu’elle pense réelles pour le repositionnement du conseil. Vous savez que nous sommes dans un tournant de réorganisation politique de la structure. Et qui parle de politique d’une structure, parle des documents stratégiques qui doivent gouverner l’organisation. Et cette politique doit se reposer sur un diagnostic profond. Ce diagnostic a été fait et se repose sur des acteurs que sont des conseils préfectoraux et régionaux. Donc, en terme de retour de leur avons aussi conseillé non seulement en tant que représentants de la société civile au niveau de la base, mais aussi le bureau national que nous sommes de servir de bon exemple vis-à-vis des citoyens à la base. Parce que quoi qu’on dise, notre voix doit contribuer véritablement à défendre les sans voix que sont les citoyens à la base. Mais si ce que nous disons ne reflète pas notre aide ça être compliquer. Donc, il est extrêmement important que nous reflétons les discours que nous prononçons et les valeurs et principes que nous défendons. Donc, il faut gouverner par exemplarité et le bon exemple va permettre non seulement de favoriser la portée du discours que nous avons vis-à- vis des citoyens pour ce discours fasse échos et qu’il sente véritablement défendu à tous les niveaux.’’

Hadja Fatoumata Oumou Camara, présidente du conseil régional des organisations de la société civile de Mamou: ‘’Ces trois jours de rencontre m’ont édifiées sur d’abord l’existence de nos structures au niveau national et beaucoup d’autres aspects. Elle (rencontre) m’a aussi permis de comprendre le rapport qui doit exister entre la base et le bureau national du conseil. Parce qu’il y avait un manque de communication qui existait entre nous. A partir de cet atelier, j’ai été édifiée et informée de tout ce qui se passe et de comment ça se passe. L’intervention de nos consultants nous ont permis d’identifier des axes qui vont maintenant faciliter le fonctionnement à tous les niveaux de nos structures surtout au niveau de la base. Parce que nous ne savions pas identifier les opportunités, les forces, les faiblesses et les menaces. Nous sommes aujourd’hui édifiés et nous saluons à juste valeur l’initiative de cette retraite.’’

Falade Hippolyte, consultant béninois en développement local: ‘’Un consultant n’élabore pas un plan stratégique, mais nous facilitons plutôt le processus. Alors, nous profitons de la retraite pour faire surtout ce que nous appelons l’analyse de l’environnement externe et interne. L’environnement externe pour nous, c’était d’identifier les opportunités et les menaces et l’environnement interne c’est identifier les forces et les faiblesses du CNOSCG. Alors, on a besoin des forces suffisamment pour pouvoir saisir ces opportunités et également pour réduire les menaces pour voir dans quelle mesure les forces peuvent également contribuer à réduire les faiblesses du CNOSCG. Je trouver que les participants étaient motivés et je salue l’initiative des responsables du CNOSCG qui ont accepté une remise en cause.’’

Amara Diabaté, 1er vice-président des organisations de la société de la région forestière: ‘’Les trois jours de réflexion de Kindia représentent pour moi un rendez-vous de donner et de recevoir. Ça nous a permis de réduire les pratiques qui font disparaitre la crédibilité de notre organisation. Deuxième, nous sortons bien outillés parce que l’apport des consultants nous ont permis de valider deux manuels qui vont nous servir de bréviaire. En tant que démembrement à l’intérieur, nous reconnaissance va à l’endroit du bureau national du CNOSCG qui a pris toutes les dispositions utiles pour une bonne organisation de la retraite.’’

Propos recueillis par Youssouf Keita, depuis Kindia

+224 666 48 71 30   

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp