L’administration Trump ordonne d’expulser aussi rapidement que possible les clandestins

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Le département de la Sécurité intérieure américain a publié de nouvelles directives pour l’expulsion de sans-papiers, soulignant que presque tous les 11 millions de clandestins présents aux Etats-Unis étaient potentiellement expulsables.

Dans deux directives, le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, a ordonné aux agents des douanes et de l’immigration d’expulser aussi rapidement que possible tous les clandestins qu’ils trouveraient dans l’exercice de leurs fonctions.

L’administration définit sept niveaux de priorité pour les expulsions de clandestins, à commencer par ceux condamnés pour des délits ou des crimes. Mais la liste inclut aussi ceux qui sont simplement accusés de délits, et laisse à la libre appréciation des fonctionnaires l’évaluation du danger posé par un sans-papier à l’ordre public ou à la sécurité nationale.

Les directives maintiennent en revanche la protection accordée par le président Barack Obama depuis 2012 aux sans-papiers arrivés enfants sur le territoire américain, dans le cadre d’un programme nommé DACA.

« A de très rares exceptions, le département n’exemptera aucune catégorie d’étrangers expulsables », explique l’administration. « Tous ceux qui ont violé les lois d’immigration peuvent faire l’objet de poursuites pouvant allant jusqu’à l’expulsion des Etats-Unis ».

John Kelly, appliquant ainsi des décrets signés le 25 janvier par Donald Trump, a également mis en marche la construction du mur promis par le président américain pour compléter la frontière avec le Mexique.

L’embauche de 5.000 agents des douanes et 10.000 agents d’immigration doit permettre d’accélérer la répression promise contre l’immigration clandestine.

Le sénateur démocrate Bernie Sanders a réagi sur compte Twitter

« Trump dénigre les immigrants sans papiers, mais ne se soucie pas du comportement illégal de Wall Street qui a causé des millions de perdre leur emploi », a tweeté le candidat malheureux de dernières primaires démocrates.

De son côté, l’ACLU, la grande organisation de défense des libertés, affirme que le président Trump n’aura pas le dernier mot en matière de politique migratoire mais que tout se jouera devant les tribunaux.

Avec VOA

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