Trudeau admet à l’ONU l’échec de son pays à bien traiter les autochtones
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a reconnu jeudi devant l’Assemblée générale de l’ONU que son pays n’avait pas bien traité les populations autochtones mais a assuré qu’il s’employait à améliorer les choses.
« Le Canada n’est pas un pays des merveilles où les difficultés que vous connaissez n’existent pas », a souligné Justin Trudeau. Les quelque 1,4 million d’autochtones vivant au Canada, pays souvent célébré pour sa diversité, ont pour leur majorité subie des « humiliations, des négligences et des abus », a-t-il admis. Mais « le Canada reste un chantier en cours », a-t-il ajouté, laissant entendre que leur situation ne pouvait que progresser.
Le terme autochtone rassemble les Amérindiens, les Inuits et Métis.
« Nous savons que le monde attend du Canada qu’il adhère strictement aux standards internationaux en matière de droits de l’Homme », a ajouté le Premier ministre. « C’est que nous attendons de nous-même aussi ».
Justin Trudeau s’est aussi fait applaudir lorsqu’il a assuré de l’engagement « inébranlable » de son pays à soutenir les efforts mondiaux à combattre le réchauffement climatique, qui, a-t-il précisé, affecte la vie des communautés inuits dans le nord du Canada.
Ce pays reste fidèle à l’accord de Paris de 2015 visant à limiter le réchauffement de la planète, contrairement à son voisin américain qui a décidé de le quitter.
« Aucun pays sur cette planète ne peut s’affranchir de la réalité du changement climatique », a-t-il lancé, dans une claire allusion aux Etats-Unis.
AFP