Conakry : plusieurs écoles publiques restent fermées…
Depuis le lundi 13 novembre dernier, les portes de plusieurs établissements scolaires publics sont fermées dans la capitale guinéenne. La cause de cette fermeture est la grève enclenchée par une partie du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Depuis le début de cette grève, des manifestations d’écoliers sont signalées dans plusieurs quartiers de Conakry. C’est le cas à Sonfonia où des élèves sont sortis manifester ce jeudi 16 novembre 2017, empêchant momentanément la circulation sur l’axe Sonfonia-Lambanyi. Ceux-ci ne supportent plus l’absence des enseignants dans les salles des classe.
Selon un élève du lycée Sonfonia, les manifestations continueront tant que les professeurs ne retournent pas dans les classes.
« Depuis le lundi, les professeurs ne viennent pas dans les classes et nous nous payons le transport pour venir et retourner tous les jours. Aujourd’hui, on a décidé de sortir dans la rue pour montrer notre colère. Si les enseignants ne viennent pas, on va continuer la grève jusqu’au bout. Les écoles privées continuent tranquillement les cours alors que nous nous sommes dans la rue », a martelé Amadou Sidy Bah, élève au lycée Sonfonia.
Les autorités de cet établissement refusent de communiquer sur ce sujet.
Interrogé par des journalistes, le Proviseur de cette école déclare avoir fait un compte-rendu au Directeur communal de l’éducation (D.C.E).
Les enseignants à l’origine de ce débrayage, réclament entre autres, un salaire de base de 8.000.000 francs guinéens pour tous les enseignants. Les autorités gouvernementales avaient prévu d’infliger des sanctions administratives à tout enseignant qui bouderait les classes, parce que selon elles, la grève n’est pas déclenchée par une association syndicale.
Thierno Sadou Diallo