EDG : longue file d’attente pour le paiement d’une facture !
« L’hirondelle ne fait pas le printemps mais elle rappelle que le printemps arrive ». Electricité de Guinée (EDG) est encore cette société qui ressasse le passé. Pour payer une facture, il faut s’armer de courage.
A chaque 6 du mois, date butoir pour le paiement de la facture mensuelle de consommation du courant, les nombreux clients suffoquent sous une chaleur de plomb dans une file indienne. Le tout souvent avec des guichets sans caissières. C’est le cas de l’agence de Matam où les clients sont obligés de faire la queue pour se débarrasser de leurs factures. On se croirait devant une boulangerie en période de guerre.
Rencontré, mercredi, Saliou Diallo, suant à grosses gouttes, n’a pas caché sa colère. « Quand vous venez pour payer la facture, c’est un calvaire. Ici à l’agence de l’EDG, commune de Matam, il y a trois guichets. Malgré le nombre de clients, il n’y a qu’un seul guichet qui est ouvert. Donc c’est vraiment un calvaire pour nous », déclare-t-il.
Mamadou Conté a quant à lui indexé l’augmentation fantaisiste des factures. « Je dénonce une augmentation fantaisiste des factures. Et cela doit interpeller les autorités à tous les niveaux. En tant que client, je me demande comment EDG arrive à fixer les prix parce qu’il n’y a aucune mesure pour convaincre le client sur sa consommation exacte », a-t-il déploré.
Pour d’autres, au-delà de la longue file d’attente, il y a le favoritisme devant les guichets.
« Moi, je suis là depuis 7 heures du matin. Je constate que d’autres qui sont venus après moi sont servis avant moi. Mieux, les caissières sont souvent discourtoises dans certaines agences. Je ne parle pas spécialement de l’agence de Matam. Aujourd’hui, je pense qu’e la bonne manière serait d’aider le client à s’acquitter de son paiement sans se déplacer. Il y a le système de transfert d’argent qu’il faut vulgariser. A EDG, la révolution, ce n’est leur affaire », regrette-t-il.
Pour en savoir davantage, nous avons tenté d’approcher des responsables de l’agence de l’EDG à Matam. Ils ont simplement décliné notre sollicitation.
Yaya Dramé
628 38 05 76
la société refuse depuis plus de 30 ans le paiement par virement bancaire ou par chèque. elle exige du cash avec des montants fantaisistes. Pourquoi? facile les agents de haut en bas doivent mettre dans leur poches la moitié ou plus de l’argent liquide reçu. il faut exiger le virement dans un Compte officiel comme maintenant pour les impôts. c’est un vol organisé à stopper.