N’zérékoré : les représentants du Slecg démantelés par le préfet et le DPE
La précédente grève déclenchée par Aboubacar Soumah et Cie qui avait paralysé la capitale et plusieurs préfectures de l’intérieur n’avait été suivie par aucune préfecture au sud de la Guinée.
Alors que le Slecg version Soumah compte déclencher une nouvelle grève illimitée sur l’ensemble du territoire national le lundi prochain, à N’zérékoré, principale agglomération de la région forestière, des enseignants proches de Soumah ont été identifiés par le préfet Sory Sanoh et le directeur préfectoral de l’éducation (DPE) Moussagbè Diakité.
Ces jeunes enseignants récemment engagés dans la fonction publique ont été convoqués à la préfecture par ces autorités qui leur ont demandé de ne prendre part non seulement au mot d’ordre de grève lancé ce lundi 12 février. « La mission de Aboubacar Soumah dans la région n’a aucune légitimité », dit le secrétaire général du Slecg Kandé Manty Sayon au niveau de la préfecture.
Plus loin, il dira que cette situation est déjà maîtrisée grâce à la vigilance et l’anticipation du préfet et du DPE.
Cette grève en vue tout comme la précédente, n’a aucune légitimité. C’est pour ça d’ailleurs que nous avons donné une large information aux enseignants avec le recteur de l’université de N’zérékoré Worra Diallo, 1er secrétaire adjoint du Slecg à ne pas suivre cette grève », ajoute Kandé Manty .
Rencontré par la rédaction de Mediaguinee, le directeur préfectoral de l’éducation à N’zérékoré, Moussagbè Diakité a appelé les enseignants à ne se mêler de cette grève qu’il qualifie aussi d’illégale.
« Les enseignants qui déserteront les classes le lundi seront exposés à des sanctions, » a-t-il averti.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré
Une de mes filles m’a informé ce matin que l’un de leurs enseignants leur est dit qu’il n’y aura pas de cour demain lundi.
L’école s’appelle Nvaly Touré a Nzerekore dans Yankadissa quartier commercial.