Bangaly Soumah, jeune Guinéen exilé, apprenti charpentier, est hébergé depuis 2018 par une famille nantaise. Sous la menace d’une expulsion, la préfecture l’autorise pour l’heure à rester six mois de plus. Lui attend toujours un titre de séjour.
La nouvelle est tombée tandis que la pétition « sauver Bangaly » recueille, ce mercredi 10 février, près de 22 000 signatures. C’est une autorisation de séjour provisoire, une mesure exceptionnelle
, souffle Antoine Lahorgue à l’annonce du sursis de six mois de l’obligation de quitter le territoire dont faisait l’objet Bangaly Soumah.
Depuis deux ans, le couple Lahorgue héberge le jeune Guinéen, à l’époque à la rue et finalement reconnu mineur non accompagné. Depuis, Bangaly s’est révélé être un charpentier plein de talent. Depuis la rentrée 2019, il a un parcours sans faute, du CAP au bac pro au lycée Michelet, puis comme compagnon du devoir à Angers. Il a débuté en septembre 2020 une formation en alternance dans l’entreprise Christophe SARL à Sainte-Luce-sur-Loire.
« Dossier impeccable » et « promesse d’embauche »
Son parcours, hors pair, lui vaut le soutien de ses professeurs, de son employeur. Ce dernier lui a fait une promesse d’embauche. Avec un dossier aussi impeccable, des lettres de recommandation, des preuves tangibles d’intégration, Bangaly doit obtenir un titre de séjour
, clame Antoine Lahorgue.
Le rassemblement organisé samedi 13 février à 10 h, devant la préfecture de Nantes est maintenu, pour tous les autres dossiers de jeunes Guinéens
, avance Antoine Lahorgue.
Source : ouest-france