Aboubacar Sylla : ‘’j’essayerai la possibilité d’avoir au moins une compagnie aérienne’’

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Après l’échec cuisant de l’ancien ministre des Transports Oyé Guilavogui de négocier une compagnie nationale pour la Guinée, son successeur Aboubacar Sylla a promis samedi au siège de son parti (UFC) qu’il essaiera la possibilité d’avoir aux moins une compagnie aérienne permettant de circuler dans les différentes préfectures de la Guinée.

« J’ai accepté de venir dans ce gouvernement pour montrer ce que nous allons faire. Et je suis sûr, compte tenu de soutien que j’aurais de tous ici, je suis sûr que j’aurai l’engagement, la volonté et la force nécessaire de changer les choses au niveau des Transports pour qu’il y ait des bus afin dans ce pays. C’est la seule capitale au monde où il n’y a pas de compagnie structurée de transports publics pour qu’il y ait moins d’anarchie dans la circulation et moins de gare voiture flottante à tous les carrefours et que les taxis motos envahissent moins dans la circulation. Ayez la possibilité d’avoir au moins une compagnie aérienne si ce n’est pas plusieurs compagnies aériennes pour que quand vous voulez vous déplacer pour aller à N’zérékoré, que vous ne soyez pas obligés de prendre cette route-là. Et quand quelqu’un voulait être évacué de N’zérékoré, de Koundara, de Mandiana à Conakry qu’il ne soit pas obligé de mettre par la route avec l’état du réseau routier que nous connaissons. Aux moins qu’on puisse prendre un avion comme cela a été le cas, il y a quelques années en Guinée. En Guinée, il y avait ‘’Air Guinée’’ qui reliait les grandes régions du pays et reliait même la Guinée avec certaines villes de la sous-région », a déclaré Aboubacar Sylla.

Pour lui, être ministre est un sacerdoce. « Avant, il y avait de petite compagnie aérienne à savoir Guinée Air service qui permettait de rallier Conakry et les préfectures et ainsi que les préfectures entre elles. Aujourd’hui, tout ça n’existe pas. Si nous réussissons à rétablir cette situation, même à revenir à cet état dans lequel on était il y a quelques décennies, je suis certain que les Guinéens qui vont en être heureux. J’ai toujours dit que pour moi la fonction ministérielle, c’est un sacerdoce. Ce n’est pas un poste où on vient pour s’enrichir pour gagner les avantages. Moi, j’ai toujours dit que mon niveau de vie et ma santé restent les mêmes que je sois ministre ou non parce que je me suis organisé pour initier les initiatives privées. Et depuis 1992, je vis à la sueur de mon front. J’ai participé à ce gouvernement pour faire des sacrifices parce que j’abandonne en quelque sorte les affaires privées et je prends les distances forcément parce que je n’en ai pas le choix avec mon parti politique. Je fais tout ça pour l’intérêt général et pour changer positivement les sorts pour que le domaine qu’on m’a confié, vraiment la Guinée n’ait pas honte aux pays qui nous entourent. Quand on vous donne l’occasion d’apporter votre contribution à changer le sort des Guinéens, je ne peux pas dire ‘’Non’’ », a ajouté le ministre.

Yaya Dramé

628-38-05-76

 

 

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