Aïd el-kébir: date, origine, sacrifice… tout ce qu’il faut savoir
En Guinée et dans le monde entier, les musulmans fêteront ce mardi 21 août et ce pendant trois jours, l’Aïd el-Kébir. L’une des fêtes les plus importantes de l’Islam.
ORIGINES
L’expression aïd el-kébir, qui veut dire la « grande fête » est principalement utilisée au Maghreb. De nombreux pays utilisent eux, le nom aïd al-Adha, la «fête du sacrifice». Il convient de la distinguer de l’aïd el-Fitr, qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan.
Dans la tradition musulmane, l’aïd el-Kébir commémore la soumission d’Ibrahim à Dieu. Dans le Coran, il est indiqué que ce prophète (Abraham dans la Bible) a reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils, Ismaël. Celui-ci, élevé dans la foi, accepte d’être immolé par son père. Mais au moment où il tentait d’égorger son fils, l’archange Jibril (Gabriel) envoyé par Dieu, lui substituait au dernier moment l’enfant par un bélier. En souvenir de cet épisode, les musulmans sacrifient un animal (mouton, chèvre, bovin), selon les règles en vigueur.
PÉRIODE DU HAJJ
L’Aïd el-Kébir se déroule en même temps que le pèlerinage à La Mecque.Elle tombe au lendemain du grand rassemblement des pèlerins sur le mont Arafat. Ce rituel, cinquième pilier de l’Islam a lieu entre le 8 et le 13 du mois de dhoul hijja du calendrier islamique. L’Aïd a lieu à partir du 21 août donc.
TRADITIONS ET RÈGLES DU SACRIFICE
De nombreuses familles font le choix de sacrifier un mouton dans un abattoir spécialisé selon le rite. Il est ensuite d’usage de partager la viande en trois parties égales. La première revient à la famille, la seconde aux voisins, amis, collègues et connaissances, la troisième aux pauvres. Si les moyens ne suivent pas, il n’est pas tenu de pratiquer le sacrifice.
Avec Cnews