Bakary Fofana aux frondeurs de la CENI : « je ne peux pas accepter de me faire prendre en otage dans l’exercice de mes fonctions »

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Décrié par la majorité des commissaires de son institution qui souhaite la mise en place d’un comité de trésorerie, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Bakary Fofana a rompu le silence ce samedi 17 juin 2017, pour dévoiler sa position face « aux agissements » de certains commissaires de l’institution électorale en Guinée ». C’était au cours d’un point de presse qu’il a animé dans un réceptif hôtelier de la place en présence de plusieurs journalistes.

D’entrée, il (Bakary Fofana) a, dans une déclaration écrite a déclaré : « Je suis président de la CENI, je ne dois pas être à la tête de l’institution et violer la loi. Créant ainsi le désordre dans le pays. Jamais, je ne le ferai. Je ne peux pas accepter de me faire prendre aussi en otage dans l’exercice de mes fonctions. Ce ne sont pas tous les commissaires qui sont impliqués dans cette crise à la CENI. J’ai organisé les élections législatives sans problèmes de gestion, j’ai organisé les présidentielles sans qu’on ne parle d’un comité de trésorerie. Pourquoi depuis quelques mois, il y a autant de problèmes ? », s’est-il interrogé. Précisant qu’: « à présent, on raconte tout sur moi. S’ils veulent m’enlever pour des raisons que j’ignore, d’accord. Mais je ne violerai pas la loi au sein de mon institution et dans le pays pour ainsi mettre le pays et la population en danger. Aujourd’hui, la CENI a un DAAF, un comptable et un contrôleur pour l’aider à gérer. Ces instances n’existaient pas en 2010. D’autres sont arrivés comme la comptabilité matière. Malgré leur existence, si aujourd’hui on parle de mauvaise gestion, il n’y a pas de problème mais, la CENI est un autre monde. Que le Bon Dieu nous aide », dira-t-il

Poursuivant, il a répondu à ceux qui disent qu’il ne communique pas. « On a dit que je ne communique pas. Mais je communique quand cela est nécessaire. L’élection est une opportunité de manifestation de la cohésion nationale et de paix, rien ne vaut la paix. Elle se construit avec tout le monde. D’où la nécessité de se donner la main, grande ou petite, paysanne ou citadine pour le progrès de notre pays », conclut-il.

Par Youssouf Keita

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