Boké : «la grève continue jusqu’à la libération du secrétaire général adjoint de l’UGTG», selon le syndicat UMS
Malgré la sensibilisation des travailleurs avec l’implication des religieux, de l’Inspection générale du Travail, des jeunes et femmes leaders, les activités minières restent toujours paralysées dans la préfecture de Boké, située à quelques 300Km de Conakry, capitale de la République de Guinée, rapporte l’AGP.
Mais pourquoi les travailleurs refusent d’aller au travail ? Suivez les explications du syndicat du Consortium SMB/Winning/UMS/Wap, El hadj Karamba Coumbassa, joint au téléphone, vendredi, 11 mai, par notre correspondant basé dans la localité :
«Effectivement, il était prévu que le travail reprenne ce vendredi. Mais, hier nous nous sommes rendus sur les sites de Katougouma, Tamakènè, Baralandé et tous les autres points de regroupements, pour demander aux gens d’aller au travail. Mais, ils disent qu’ils ne reprendront jamais le travail tant que Mara qui s’est battu pour leur cause est détenu».
Il a ajouté : «A l’heure-là, moi-même j’ai peur d’être attaqué par des travailleurs, parce qu’il y en a qui commencent à dire que je suis chaud parce que, peut-être, j’ai été beurré par les responsables des Sociétés minières. C’est pourquoi, je sollicite vivement l’apport des autorités locales, pour accélérer la libération de Mara, afin que les activités reprennent dans la Mine».
Demandant l’implication des sages et notabilités de la ville, El hadj Karamba Coumbassa a rassuré : «Malgré que j’ai la voix prise, je continuerai à me battre pour la reprise effective du travail…».
AGP