Bolivie: feu vert pour une quatrième candidature du président

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Le tribunal électoral bolivien a donné mardi son feu vert à une nouvelle candidature du président Evo Morales pour un quatrième mandat malgré les protestations de l’opposition qui considère cette candidature inconstitutionnelle.

Le Tribunal suprême électoral (TSE) a approuvé l’habilitation de huit candidatures pour une primaire en janvier, parmi lesquelles celle du binôme Evo Morales-Alvaro García, selon la décision de justice détaillée dans un communiqué de presse.

Cette décision du tribunal survient au moment où la candidature de M. Morales fait face à une opposition grandissante, illustrée par des marches de protestations et un appel à la grève nationale jeudi prochain.

Cette décision « a porté un coup fatal à notre démocratie, en habilitant comme candidat le détenteur de tous les pouvoirs, Evo Morales », a réagi sur Twitter l’ancien président bolivien et principal adversaire de M. Morales pour les élections générales d’octobre 2019, Carlos Mesa.

« Nous appelons à l’unité pour enrayer la dictature. L’opposition doit rejeter fermement cette décision », le « plus grave affront à la démocratie depuis sa reconquête en 1982 », a estimé sur la même plateforme un autre chef de l’opposition, Samuel Doria Medina.

Trois marches de protestation sont en route pour La Paz et arriveront jeudi au siège du gouvernement dans le but de s’unir pour une grève nationale.

L’opposition exige le respect de la Constitution et de « la souveraineté du peuple bolivien, qui, lors du référendum tenu le 21 février (2016, ndlr), a rejeté la réélection » de M. Morales, a expliqué à l’AFP Eduardo Gutiérrez, un des leaders d’un groupe parti des montagnes des Andes et parcourant 150 kilomètres pour rejoindre la capitale.

L’année dernière, l’administration avait rejeté le résultat du référendum de 2016 qui invalidait la possibilité d’une quatrième candidature du président bolivien, en poste depuis 2006.

Fin 2017, Evo Morales avait finalement réussi à obtenir de la Cour constitutionnelle l’autorisation de sa candidature pour un nouveau mandat entre 2020 et 2025, au motif que celle-ci relève de son droit humain.

AFP

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