Forces sociales de Guinée : Vivre sans triompher ou mourir sans déranger ?

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Loin de s’en réjouir ou loin d’en pleurer, il est malheureux de connaître une fin si périlleuse et trop désenchante.
Les forces sociales disparaissent à jamais sans se fossiliser. Sans orphelins. Ce tragique ou brutale destin de nos forces sociales ressemble à un vivre sans importance ou mourir sans conséquence.
Entre immaturité et déficit de confiance, difficile d’expliquer la mort subite des forces sociales de Guinée. La dynamique meurt. Pas de deuil après sa douloureuse disparition. Tout s’estompe !
Les espoirs sont déchus et les efforts n’ont été que de gâchis avec un usage abusif et ronflant du pieux slogan 8000 c’est bon et 10.000 c’est con. La raison a pris le dessus et l’amour s’est effondré. Le gouvernement n’a cédé d’un iota. Sa volonté a été respectée malgré la forte et violente résistance au départ. C’est comme pour dire que, le guinéen s’exclame avec force mais il ne tient pas pour longtemps. Il n’est pas jusqu’au-boutiste, il ne sait faire que  l’hyperbole populisme.
C’est triste de perdre nos forces sociales mêmes si elles n’étaient qu’une simple farce qui allait finir par fondre comme une plaque de beurre sous le soleil. Le destin l’a voulu ainsi et il ne faut plus s’enflammer. C’était prévisible. 8.000 c’est désormais trop et 10.000 c’est bon. C’est triste, les forces sociales sont vraiment mortes !
Il faut dire cependant, que l’échec des forces sociales n’est pas lié au gouvernement mais plutôt à l’immaturité, le déficit de confiance entre les membres et le manque de stratégies efficaces de la dynamique sociale.
Avec la lâcheté du peuple et l’hypocrisie de sa classe élitiste, tout porte à croire que désormais ce gouvernement fouetteur prendra d’autres mesures très impopulaires et qui passeront comme une lettre à la poste. Avec de désolante mesurettes pour calmer la colère sociale. Le guinéen est trop doux, très docile et sauvagement accommodant. Il accepte l’inacceptable et pardonne l’impardonnable. C’est un peuple très religieux avec une foi parfois débordante. Avec la révoltante formule, c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Que des pieux chez moi !
Que Dieu nous épargne un autre enfer. Le guinéen a trop souffert avec  l’espoir utopique de vivre le paradis.
Vivement le paradis !

Par Habib Marouane Camara 

Journaliste et Analyste Politique

habibmarouanecamara@gmail.com

 

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