Les forces sociales manifesteront malgré une interdiction du gouverneur, dit Algassimou Diallo

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Malgré l’interdiction du gouvernorat pour une deuxième marche pacifique, les organisations de la société civile désormais appelées “les forces sociales de Guinée ” ont décidé à travers une troisième lettre adressée au gouvernorat et à laquelle réponse n’a pas été donnée par cette dernière (le gouvernorat, NDLR), de tenir leur manifestation.

Selon Algassimou Diallo, cette démarche des forces sociales avait pour but de montrer aux citoyens et citoyennes que lorsqu’une organisation sent ses droits violés, elle peut attaquer l’autorité de l’Etat et non pas la braver.

« L’objectif était dans un premier temps de montrer à l’Etat que nous ne sommes pas une guérilla, que nous ne sommes pas non plus un parti politique, mais que nous sommes des citoyens et citoyennes qui se sont donnés pour objectif de défendre l’intérêt supérieur du peuple de Guinée. Donc, en allant faire recours à la justice et en annulant notre marche et en la remplaçant par un appel à une ville morte, nous voulions que l’Etat saisisse qu’ils ont des partenaires sérieux et qui veulent respecter et uniquement respecter la loi de la République. L’autre chose c’était de montrer à toutes les entités sociales de la République de Guinée, que quand notre loi est violée, vous avez la possibilité d’attaquer ce même Etat-là parce que ce sont les lois qui régissent la vie en commun à l’intérieur de la nation. Maintenant que cette procédure est en cours et que le juge a décidé de différer la prise de décision. La décision se prendra au moment où on a déjà une autre marche programmée pour le lundi prochain le 23 alors que sa décision c’est le 25, au niveau des forces sociales, nous disons que ce sont deux démarches qui sont différentes, c’est-à-dire que nous avons encore envoyé un autre courrier se conformant à ce que la loi dit, et on n’a pas reçu de réponse du courrier mais cette fois-ci nous voudrions prouver à l’Etat qu’on a déjà saisi la communauté internationale, toutes les organisation des droits humains que si jamais il y a répression, ce sera sous la responsabilité de l’Etat. Indépendamment de la décision de l’Etat, les forces sociales ne comptent pas annuler leur marche, donc à l’Etat d’entrer dans l’histoire en accompagnant cette marche ou alors de rentrer par la petite porte en décidant de réprimer, en ce moment, ce sera une répression contre tout le peuple de Guinée », a-t-il conclu.

Maciré Soriba Camara

+224 628 112 098

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