Intégration sous-régionale: c’est parti pour les travaux de l’atelier sur le cadrage et la sélection des projets de la CEDEAO à Conakry
Dans le cadre de la consolidation d’une intégration sous-régionale et pour l’avènement de lendemain meilleur pour les populations de la CEDEAO, un atelier de trois jours sur le cadrage et la sélection des projets en vue de l’accélération du développement du corridor Dakar-Abidjan a ouvert ses portes ce lundi 7 novembre 2016, dans un réceptif hôtelier de la place.
C’est la ministre des Travaux Publics, Hadja Oumou qui avait à ses côtés plusieurs personnalités dont entre autres des membres de la commission de la CEDEAO, des représentants de l’Union du Fleuve Mano (UFM), des représentants de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), de la délégation de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) ainsi que de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) qui a officiellement donné le coup d’envoi des travaux dudit atelier.
Selon nos informations, l’objectif visé par la CEDEAO à travers cet atelier est de mettre à la disposition des populations des pays membres, une infrastructure routière servant de principal catalyseur ou de tremplin pour la réussite de la vision d’intégration régionale tant prônée par leurs dirigeants respectifs.
Pour Hadja Oumou Camara, ministre des Travaux Publics, le cadrage et la sélection des projets d’infrastructures de transport, de l’énergie, des ressources en eaux et des nouvelles technologies de l’information et de communication doivent nécessairement se faire sur la base du Plan directeur de développement des infrastructures régionales de la CEDEAO et du PIDA avec une prise en compte des dimensions Genre et Environnement.
‘’Ceci permettra d’assurer une meilleur synergie entre les secteurs d’une part et une plus grande facilité de mise en œuvre des projets qui seront retenu d’autre part’’, ajoute-t-elle.
Plus loin, elle indique que le présent atelier permettra aux séminaristes de passer aux peignes fins, les projets tout en respectant les règles et critères de sélection convenus. ‘’Le corridor Lagos-Dakar, long d’environ 4500 km, qui vise à promouvoir l’intégration physique des pays de la CEDEAO en permettant la libre circulation des personnes et de leur bien. Ce projet traverse onze pays, depuis le Sénégal jusqu’au Nigéria en longeant la Côte de l’océan atlantique. Et les routes du corridor sont toutes bitumées dans la plus part des pays. Cependant, elles ne le sont pas dans certains pays où il existe des routes à l’état de pistes non encore bitumées’’, conclut-elle.
Rougui Bah