INTERVIEW. Fatoumata Kaba, ambassadeur de Guinée en Ethiopie : ‘’l’Afrique a été écoutée durant le mandat du président Alpha Condé à la tête de l’UA’’ (vidéo)

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Le 1er février dernier, dans les locaux de l’ambassade de Guinée à Addis-Abeba, Mme Sidibé Fatoumata Kaba est largement revenue sur la présidence du professeur Alpha Condé à la tête de l’Union africaine. C’était en marge du 30è sommet de l’organisation panafricaine qui s’est tenu les 28 et 29 janvier dans la capitale fédérale d’Ethiopie. Avec une maîtrise parfaite de son sujet, l’ambassadeur représentant permanent accrédité auprès de Kenya, Tanzanie, Ouganda et Djibouti a également évoqué la signature du partenariat stratégique entre Guinea Airlines et la puissante compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines mais aussi le cas des nombreux ressortissants guinéens vivant dans les pays relevant de sa compétence. INTERVIEW…

MEDIAGUINEE/GUINEENEWS : Quel bilan dressez-vous du mandat du président Alpha Condé à la tête de l’Union Africaine (UA) ?

Mme Sidibé Fatoumata Kaba : Le président Alpha Condé est venu à la tête de l’Union Africaine (UA) à un moment où de nombreux défis interpellaient l’organisation continentale à savoir : le renouvellement du leadership de la commission, le retour du royaume du Maroc, les questions de paix et de sécurité ainsi que les questions stratégiques. A Kigali, en juillet 2016, on devrait procéder au renouvellement de leadership de la Commission. L’élection de la Commission a été reportée parce qu’il fallait donner la chance à toutes les régions de présenter des candidats capables de gérer l’Institution et la rendre performante.

Après la mise en place de la commission,  le président Alpha Condé a procédé au lancement du Thème de l’année axé sur quatre piliers :

L’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, l’éducation et le développement des compétences, la Santé et le bien-être, les droits, la gouvernance et l’autonomisation des jeunes. les 55 Etats membres de l’UA ont mené des activités sur ces quatre thèmes.

Article 4 alinéa B qui évoque l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Au titre de cet article, une étude juridique avait été demandée par 13 États insistant sur l’interprétation de l’article 42 de la Constitution du Royaume du Maroc.

Le Président Alpha Condé a demandé l’application de l’article 29 qui dit que l’adhésion à l’Union se fait à la majorité simple et 39 États s’étaient prononcés pour le retour du Maroc.

Après cette formalité, une autre tendance a demandé que la décision prenne effet en Juillet 2017 au lieu de Janvier, ce qui serait préjudiciable à l’image et la crédibilité du Continent.

Face à toutes ces entraves, le Professeur a su amener ses pairs devant leur responsabilité en faisant le consensus sur le rôle du Maroc au moment de la création de l’OUA d’une part et ce que l’économie est capable de fournir dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 d’autre part.

Donc, la première action qu’il a eue à faire dès que le président Idriss Deby [du Tchad, ndlr] lui a passé le témoin, c’était d’organiser cette élection. Il l’a réussie, l’UA s’est dotée d’une nouvelle équipe dirigeante. Il a également procédé au lancement du thème de l’année 2017 qu’a été « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse. » Ce thème était très important parce que les jeunes constituent 70% de la population africaine. Le lancement de ce thème a permis aux Etats membres de se l’approprier. Et la nouveauté également a été le fait que l’UA, en rapport avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), s’est dotée, pour la première fois, d’une feuille de route. Donc, durant toute l’année, les Etats étaient amenés à mener des activités dans le cadre de la promotion des jeunes. Ce thème était axé autour des piliers que sont l’éducation, la santé, le bien-être, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des jeunes et le respect des droits des jeunes. Donc, c’était un thème extrêmement important. Et durant toute l’année, les activités ont été menées.

En rapport avec le leader sur le thème de l’année, qui était le président Idris Deby, il fallait organiser, conformément à la feuille de route, un forum africain qui allait regrouper les organisations de jeunesse. Cela a été très important. La feuille de route demandait également la mise en place d’un fonds pour les jeunes. En fait, c’est un travail de fond, de sensibilisation sur le rôle que les jeunes doivent jouer désormais dans le développement de l’Afrique. Et cela a été un acquis de la présidence du professeur Alpha Condé.

Sur la question de paix et de sécurité, comme vous le savez, avec la persistance des conflits en Afrique, ça n’a pas été une année facile en Afrique. Il y a eu des conflits traditionnels que vous connaissez, il y a également le terrorisme et l’extrémisme violent. Donc, sur toutes ces questions, le président Alpha Condé a travaillé étroitement avec tous les départements et il s’est investi dans la recherche des solutions durables à ces conflits.

Grâce au leadership de notre président, le retour du Maroc au sein de l’UA s’est passé sans incident

Il y a eu le retour du royaume du Maroc. Comme vous le savez, le Maroc a quitté et il est revenu après 32 ans. Alors, il y avait ceux qui étaient contre et ceux qui étaient pour. Conformément à l’article 29 de l’acte constitutif, la majorité a voté pour la réintégration du Maroc à l’UA. Cependant, ceux qui étaient contre se sont appuyés sur l’alinéa B de l’article 4 pour barrer la route au Royaume. Mais, grâce également au leadership de notre président, ce retour s’est passé sans incident.

Aussi, au moment où notre président arrivait, il y avait un déficit de paiement des contributions des pays membres de l’Union africaine. Face à ce déficit, il a rappelé aux Etats membres leur engagement pour les inciter à payer leurs contributions.

70 % des financements des projets et programmes de l’UA proviennent des partenaires. Le président Alpha Condé a estimé que cela ne devrait pas continuer

Le président Alpha Condé est arrivé à un moment où l’Union africaine était engagée dans un vaste programme de réforme initié par le président Paul Kagame. Ce projet lui a été soumis à Conakry par le président Paul Kagame qui s’est rendu dans notre capitale en compagnie du président tchadien Idriss Deby. Il s’agit d’un projet extrêmement important pour l’organisation panafricaine. Puisqu’il cherche à répondre à la question de savoir comment rendre l’Union Africaine performante face aux défis qui interpellent le continent. Comme il est connu de tous, l’un des gros problèmes auxquels l’institution est confrontée, c’est celui du financement. 70 % des financements des projets et programmes proviennent des partenaires. Le président Alpha Condé a estimé que cela ne devrait pas continuer, et qu’il fallait alors trouver des financements innovants pour réaliser les projets phares contenus dans l’agenda de l’organisation.

Sur 1500 décisions prises à l’UA, à peine 200 ont été effectivement mises en œuvre

La réforme proposée était non seulement institutionnelle, mais elle touchait aussi la rationalisation des méthodes de travail. Il faut dire que le constat était vraiment alarmant. Sur 1500 décisions prises, à peine 200 ont été effectivement mises en œuvre. Donc, unanimement, on a décidé de la rationalisation des méthodes de travail. Les Etats membres ont également évalué les partenariats stratégiques. Et ils ont estimé qu’il n’est pas normal que lors des sommets, les 55 pays membres soient en face d’un sous-partenaire. Désormais, lors des réunions sur le partenariat, il y aura le président en exercice, les présidents des communautés économiques régionales, la ‘’troïka’’ constituée du président sortant, du président entrant et du prochain président en exercice) … Et la conférence se fait avec les cinq continents.

Le président Alpha Condé estime que si nous voulons un partenariat d’égal à égal avec nos partenaires stratégiques, il faut que l’Afrique, pour sa propre crédibilité, soit en mesure de financer ses programmes et projets initiés dans le cadre de l’agenda 2063

En janvier 2017, la décision 635 a été prise pour fixer la nouvelle nomenclature des partenariats stratégiques. Cela est aussi un acquis. L’autre innovation du président Alpha Condé est la désignation des champions. Des champions pour s’occuper des préoccupations majeures du continent. Par exemple, le président du Ghana [Nana Akufo-Addo,ndlr] s’occupe des questions de genre. Le domaine de l’agriculture a été confié au Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. La ZLEC (Zone de libre-échange continentale) a été confiée au président Issoufou du Niger. La ZLEC est l’un des dossiers phares de l’Union Africaine. La mise en œuvre de la ZLEC favorisera le développement rapide du continent. Elle permettra également aux Africains de s’approprier l’agenda 2063. Le dossier de l’intégration politique du continent a été confié au président ougandais Yoweri Museveni qui est particulièrement intéressé par ce sujet. Quant au président Paul Kagame, il (Alpha Condé) l’a désigné champion de la réforme institutionnelle de l’Union Africaine. Comme notre président a l’habitude de le dire dans les fora, la main qui donne est toujours au-dessus de la main qui reçoit. Il estime que si nous voulons un partenariat d’égal à égal avec nos partenaires stratégiques, il faut que l’Afrique, pour sa propre crédibilité, soit en mesure de financer ses programmes et projets initiés dans le cadre de l’agenda 2063. Il a donc été demandé de prélever 0,2 % sur les importations des produits éligibles afin de faire face au déficit budgétaire chronique de l’organisation. A ce jour, plus d’une vingtaine d’Etats applique ce prélèvement.

Un accord a été signé entre le président de la Commission de l’UA et le Secrétaire général des Nations Unies pour donner davantage de rôles aux Africains dans la gestion et le règlement des conflits en Afrique

Dans le cadre du maintien de la paix sur le continent, notre président a estimé que les Nations Unies devraient prendre en compte les soldats africains. Il l’a même répété lors de ce sommet (le dernier) en demandant comment voulez-vous qu’un Pakistanais ou un Indonésien meurt sur le champ des conflits en Afrique. Un accord a donc été signé entre le président de la Commission de l’Union africaine et le Secrétaire général des Nations Unies pour donner davantage de rôles aux Africains dans la gestion et le règlement des conflits en Afrique. Cela devrait aussi favoriser le recrutement de soldats africains pour les opérations de maintien de la paix. C’est aussi un acquis.

Le président Alpha Condé a changé les habitudes. Je vous avoue que chaque chef d’Etat désigné comme leader prenait sa mission très au sérieux. Il y en a qui ont présenté des rapports à mi-parcours, alors que d’autres continuent à présenter des rapports. C’est aussi une innovation.

Dans le fonctionnement de l’organisation, il y a des sous-comités. Et, le président Alpha Condé a renouvelé sa confiance aux chefs d’Etat qui président ces sous-comités. Parmi ces sous-comités, il y a le Comité des 10 sur la réforme du conseil de sécurité, qui est piloté par le président Ernest Bai Koroma [de la Sierra Léone, ndlr]. Il y a également le Comité d’orientation des chefs d’Etat sur le changement climatique qui a à sa tête le président Ali Bongo Ondimba du Gabon. Le Kenya ayant une grande expérience dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, son chef d’Etat [Uhuru Kenyatta, ndlr] a été porté à la tête du sous-comité sur ce domaine…

Unanimement, le bilan du Professeur Alpha Condé à la tête de l’UA a été reconnu positif

Je crois que vous avez assisté au tonnerre d’applaudissements lorsque notre président a fait son discours de passation. Unanimement, le bilan du Professeur Alpha Condé à la tête de l’UA a été reconnu positif. Ce qu’on peut aussi retenir de son passage à la tête de l’UA, c’est son plaidoyer en faveur de l’Afrique sur les tribunes internationales, notamment à l’Assemblée générale des Nations Unies et au G20. Il a clairement expliqué aux partenaires internationaux les projets phares de l’Union Africaine. Je peux le dire, sans risque de me tromper, que l’Afrique a été écoutée durant la présidence du Président Alpha Condé. Cela aussi est très important d’être noté.

C’est Ethiopian Airlines qui faisait réviser les avions de l’ancienne compagnie Air Guinée. Ethiopian Airlines a contribué à la formation de nos pilotes  

En marge de ce 30ème sommet des chefs d’Etat, la Guinée, à travers la compagnie Guinea Airlines, a signé un partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines. Sur ce dossier, le ministre guinéen des Transports n’a pas tari d’éloges à votre endroit. Pouvez-vous nous dire quel a été l’apport de l’ambassade pour arriver à un tel accord ?

Nous sommes accrédités auprès du Gouvernement éthiopien. Chaque fois qu’il y a une délégation qui arrive, elle vient se présenter à l’ambassade pour nous dire l’objet de sa mission. Particulièrement, nos relations avec l’Ethiopie sont des relations anciennes. C’est Ethiopian qui faisait réviser les avions de l’ancienne compagnie Air Guinée. Ethiopian Airlines a contribué à la formation de nos pilotes. Mais toutes les fois qu’il y a eu des perspectives pour ouvrir une ligne Addis-Abeba-Conakry, il y a eu toujours des petits problèmes. Grâce à l’implication des nouvelles autorités, on a pu ouvrir le 2 février 2017 la ligne Conakry-Addis-Abeba. Aujourd’hui, Ethiopian Airlines dessert Conakry cinq fois par semaine. Cela a été une excellente chose et a permis de soulager un peu nos compatriotes qui vont en Chine, au Japon et qui étaient obligés de mettre deux ou trois jours en route avant d’y arriver. Cela a aussi permis non seulement d’alléger la souffrance de nos compatriotes mais également de développer nos relations commerciales et culturelles entre les pays qui ont une longue expérience dans le domaine de l’aviation.

Ethiopian Airlines est l’une des plus vieilles compagnies en Afrique, elle a 72 ans d’existence aujourd’hui. Son expertise est connue sur le plan mondial.

Nous travaillons étroitement avec le Ministère des transports pour l’aboutissement heureux des dossiers de Coopération dans le domaine du transport aérien.

Dans ce domaine, Ethiopian Airlines a une longue expérience et une expertise internationalement reconnue qui pourrait créer la nouvelle Compagnie.

C’est à moi de remercier monsieur le ministre des transports le Président Antonio Souaré qui ont associé l’Ambassade à la gestion de ce dossier de Coopération Technique.

Leur sérieux dans le montage du dossier a permis à la Direction delà Compagnie de signer l’accord plutôt que prévu.

Par rapport à ce partenariat, nous savons bien qu’il y a des préalables du côté guinéen. Peut-on les connaître ?

Ce sont des questions tout à fait techniques. Il serait mieux de vous référer au Directeur de l’Aviation qui était là avec son ministre. Je pense qu’ils ont des explications techniques. Mais les Ethiopiens sont très rigoureux, s’ils se sont engagés à signer, c’est parce que la Guinée a rempli tous les critères. Je pense qu’ils ont visité et revisité les accords avant de les signer. Je suppose que la Guinée a répondu à tous les critères.

En Ouganda, les Guinéens se portent très bien parce qu’ils ont une loi qui favorise l’investissement et qui permet aux étrangers de mener des activités économiques

 Vous êtes l’ambassadeur de la Guinée à Addis-Abeba, à l’UA et vous couvrez également quatre autres pays que sont le Kenya, la Tanzanie, Djibouti et l’Ouganda. Peut-on connaître aujourd’hui la situation de nos compatriotes vivant dans ces pays ?

Je puis vous dire que dans les pays comme l’Ouganda, les Guinéens se portent très bien parce qu’ils ont une loi qui favorise l’investissement et qui permet aux étrangers de mener des activités économiques. Donc à ce niveau, nous n’avons pas de problème. Par contre, nos compatriotes qui sont en Tanzanie sont victimes d’arrestations arbitraires. Nous sommes en train de travailler sur le dossier. Je m’apprête à aller même en Tanzanie pour plaider la cause de nos compatriotes qui sont arrêtés de façon arbitraire. Certains viennent d’être libérés, il y a trois personnes qui sont arbitrairement en prison.

En Ethiopie, il y a des compatriotes qui ont été arrêtés à cause de la drogue

Qu’est-ce qu’on leur reproche ?       

Bon, on cherchait le mari. Ce dernier étant absent, on arrête la femme et le frère alors qu’ils ne sont pas comptables de ce que le mari a fait. S’il se trouve que le mari a gâté quelque chose, nous allons donc partir rencontrer les autorités tanzaniennes. Ici, en Ethiopie, il y a des compatriotes qui ont été arrêtés. C’était à cause de la drogue. Ils ont été pris en flagrant délit dans le commerce de la drogue, soit au moment de leur transit ou en Ethiopie même. Ils sont au nombre de trois et il y a une qui se disait Guinéenne, qui détenait un passeport guinéen et elle a été libérée. A ce jour, nos consuls sont régulièrement en contact avec nos compatriotes qui peuvent être élargis avant la fin de la peine.

Qu’est-ce qui a changé par rapport au thème de l’année dernière sur le dividende démographique ? 

L’Afrique compte aujourd’hui 1,5 milliards d’habitants. Et d’ici 2050, elle sera à 2,5 milliards d’habitants et 70% sont constitués de jeunes de moins de 25 ans. Si cette jeunesse n’est pas bien formée, si elle n’a pas accès au processus de prise de décision, si cette jeunesse n’est pas autonomisée, au lieu d’être un levier important du développement économique, elle pourrait être une bombe à retardement contre nos dirigeants. Donc, la question de la jeunesse est au cœur des préoccupations des dirigeants africains. C’est pourquoi, il a été demandé expressément que la gestion du thème de l’année aille au-delà de 2017. Aucun dirigeant africain ne peut mettre de côté la question de la jeunesse. Durant notre mandat, il y a eu des questions émergentes, celle de trafic d’êtres humains en Libye qui a été honteux et qui a été découvert. Sous le leadership du président Condé et lors du sommet UA-UE en Côte d’Ivoire, une déclaration a été faite pour condamner ce genre de trafic et demander que les auteurs de cet acte inhumain et ignominieux soient poursuivis et traduits devant les juridictions internationales. Avec les partenaires européens précisément, l’UA et l’UE ont travaillé après Abidjan pour essayer de voir comment les jeunes, avec l’appui de l’OIM, peuvent retourner dans leurs pays et comment œuvrer pour leur insertion dans leurs pays respectifs.

Je dis aux jeunes d’avoir foi en l’avenir de la Guinée, c’est un pays merveilleux et doté par la nature

Nous sommes à la fin de cette interview. Quel est votre message à l’endroit des jeunes qui sont tentés par la migration ? 

Le message que j’ai à leur lancer est qu’ils évitent de prendre le risque de mourir dans la Méditerranée. Les efforts qu’ils fournissement ailleurs, ils peuvent le faire chez nous. Nous sommes un pays de l’avenir, notre pays regorge d’immenses ressources naturelles. Je dis aux jeunes d’avoir foi en l’avenir de la Guinée. C’est un pays merveilleux et doté par la nature, que ce soit dans le domaine de l’agriculture ou celui des ressources minières. C’est un pays d’avenir. Les souffrances qu’ils (les jeunes, ndlr) traversent dans les autres pays avant de réussir, s’ils fournissent les mêmes efforts dans notre pays, ils vont réussir et ils prendront une part importante dans le développement de notre pays.

Réalisée par Mamadou Savané et Amara Moro Camara

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