« Pourquoi j’ai quitté mon job à 26.000 euros par mois »

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Susie Moore gagnait la coquette somme de 310.000 euros par an, soit en moyenne 26.000 euros par mois [plus de 330 millions de francs guinéens/mois]. Et pourtant, la jeune Australienne a décidé de lâcher ce job en or pour donner un nouveau sens à son existence. Elle a publié les raisons de son courageux changement de vie… qui lui a réussi.

Il y a quatre ans, Susie Moore était l’une des directrices commerciales les plus prospères au monde. Active dans l’une des entreprises du top 500 mondial, elle alliait jeunesse et réussite. Et forcément, argent. « Mais quand j’ai eu trente ans, un sentiment dépressif m’a progressivement envahie. J’étais heureuse dans mon mariage et mon travail n’était pas déplaisant, mais je ne pouvais pas y mettre mon âme. Je savais que je n’étais pas venue au monde pour vendre des logiciels publicitaires… », expose-t-elle.

Talent
« Ce sentiment ne vous évoque rien? Félicitations, parce qu’alors vous avez trouvé directement votre vocation. Mais c’est rare. (…) En fait, dans mon cas, je remarquais que mon entourage me demandait souvent conseil. Des amis qui se demandaient s’ils gagnaient assez. Des collègues qui cherchaient de l’aide pour leurs problèmes de couple. Des gens qui se déchiraient dans des histoires de famille. Leur personne de confiance, c’était moi », se souvient-elle.

Ce talent inné pour écouter l’autre, Susie l’avait développé avec plaisir. « J’avais déjà lu au moins 500 bouquins sur l’art de s’aider soi-même mais durant le week-end, je prenais encore des cours de coaching à l’université de New York ». Une activité étrange quand on sait que la jeune femme, en couple, gagnait déjà très bien sa vie et avait un agenda chargé. « J’en suis sortie consultante. Mon but était simple: je voulais juste changer la vie de mes clients d’une manière positive ».

« Je m’en voulais d’être insatisfaite »
Rapidement, Susie Moore se met à coacher en activité complémentaire. Ce job d’appoint porte ses fruits financièrement, même si ce n’est pas son but: « Je ne pouvais pas m’en plaindre, ça me rapportait 2.500 euros supplémentaires chaque mois. Cela avait donc de l’avenir ».

Mais qu’est-ce que 2.500 euros par mois quand on mène la vie d’une directrice commerciale à succès? « Oui, c’est vrai, je gagnais 310.000 euros par an. D’un côté, je me sentais coupable d’être insatisfaite avec tout cela. Pourquoi en vouloir toujours plus? Pourquoi étais-je incapable de garder les pieds sur terre et d’être heureuse avec ce que j’avais? ».

Peu à peu, cela devient limpide: « La réponse était simple: mes revenus n’étaient pas garantis. J’étais vendeuse dans un système reposant sur des bonus. Gagnerais-je autant l’année suivante? Parviendrais-je à conserver mon job? Une certitude qu’un employé n’a jamais… »

« Si vous non plus, vous ne supportez pas qu’on vous dise quoi faire »
La pression et l’incertitude se dessinent progressivement comme les raisons de son mal-être. « Je devais toujours prendre plus de risques et aller plus loin pour continuer à gagner autant (au passage, merci patron). Conserver le tempo ne suffisait pas, on me fixait des objetifs toujours plus hauts, on en attendait toujours plus de moi ». Ce mode de vie ne convient plus à Susie, malgré tout le profit matériel qu’elle en retire.

« Ces prises de tête, vous ne les avez plus lorsque vous travaillez pour vous-même », estime-t-elle. « Finis, les plafonds de verre. Finis, les salaires plafonnés! Finies, les réunions ennuyeuses où il fait donner le change et être diplomate! Adieu, la peur du C4! Je n’aimais pas que d’autres me disent quoi faire. Cela provoquait chez moi l’effet inverse. Si vous ressentez cela, c’est que vous êtes un entrepreneur dans l’âme ».

Lâcher la poule aux oeufs d’or
Susie réalise alors que ce deuxième emploi qu’elle exerce pour le plaisir et pour sa satisfaction personnelle est en fait ce qui doit donner le tempo à son quotidien. Le bien-être ressenti dans ce boulot moins lucratif lui donne des ailes et elle décide de quitter la poule aux oeufs d’or. Un choix – une risque – que beaucoup de gens n’ont pas pu concevoir. Mais elle, sa vie s’en est retrouvée changée, plus positive et enrichissante. Plus apaisante aussi.

« Je ne dis pas que tout le monde doit démissionner, évidemment. Prenez soin de votre avenir financier mais aussi de votre santé mentale. Et si vous êtes bon dans quelque chose de différent que votre emploi et que les autres vous le font remarquer, pensez-y. Êtes-vous celui qui coache ses amis au fitness? Fabriquez-vous vous-mêmes vos bijoux et vous complimente-t-on? Êtes-vous un as pour organiser des fêtes ou êtes-vous un as d’Instagram? Vous lancer est peut-être la bonne solution. « .

Organiser sa reconversion durant son temps libre
Et avant de faire le grand saut vers l’inconnu, Susie Moore conseille de faire comme elle et explorer le concept du « side hustle », comme on dit aux USA. Il s’agit d’une activité complémentaire qu’on exerce durant son temps libre uniquement (soirs, week-ends, vacances) afin de voir si elle pourrait devenir un tremplin en vue d’une activité suffisamment lucrative pour subvenir à ses besoins. Envie mais peur de changer radicalement de domaine? Sortir d’un CDI rassurant ne signifie pas toujours perdre en confort de vie. « Dans mon cas, ça a plus que fonctionné, je gagne aujourd’hui au moins autant que dans mon ancien boulot. Et je n’en suis qu’à mes débuts ».

Source : news.com.au

 

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