Koba/Boffa : le Ministère de l’Industrie visite les installations des aquaculteurs

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Une délégation du Ministère de l’Industrie, des petites et moyennes entreprises (PME) a visité ce jeudi 25 avril les installations de la société « Mai aquaculture’’ à Koba, dans la préfecture de Boffa.

Cette délégation conduite par la cheffe de cabinet du Ministère de l’industrie était partie s’enquérir des réalités mais aussi faire l’état des lieux de cette activité économique.

Fatoumata Bangoura et sa suite ont fait une visite  »technique » au niveau du système central qui fait de la congélation et le tri des poissons.

Selon Madany Maréga, PDG de Maï Aquaculture, la reprise n’a pas été facile. Pour lui, « cette expérience découle d’une visite qu’il a effectuée au Bénin où il a eu l’occasion de voir les installations de plusieurs sociétés évoluant dans ce domaine ».

Plus loin, il a tenu à remercier les habitants de cette localité qui, à l’en croire, lui ont permis de s’installer dans la zone.

« Cette expérience n’a pas été facile. Mais un grand honneur est pour moi de remercier les sages de la localité et les autorités de Koba. Ça n’a pas été facile pour moi et ma famille. Aujourd’hui, je cherche l’accompagnement et le partenariat avec l’aide de l’Etat. Je remercie le président de la République qui a fait de l’agriculture son cheval de bataille. L’agriculture et l’élevage sont nobles.  Dans ce domaine, investir est un risque mais votre venue me réconforte. C’est un accord de 12 ans. Les sages de la localité m’ont pris comme leur fils », a-t-il dit.

Pour la cheffe de cabinet, son  »département sous l’égide du ministre Tibou Kamara va accompagner cette initiative ».

« Il faut une collaboration franche dans le secteur des pêches et de l’Industrie », renchérit le directeur de l’Industrie.  ‘’La pêche fait partie des objectifs du président de la République », souligne le secrétaire général du Ministère de la Pêche.

Après cette visite, les sages ont formulé des prières pour la délégation qui s’est ensuite rendue sur la plaine de Fikheya pour voir les étangs et apprécier la pisciculture.

Kèlètigui Raba Camara

 

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1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    Excellente initiative et vifs encouragements pour le développement de ce projet économique très original et audacieux, venant de la part du secteur privé Guinéen.

    Prions pour un soutien clair et fort de la part du Gouvernement et pour le retour de la Coopération Française dans le financement de l’aquaculture à Koba, comme ce fut le cas au début des années 1990 dans la même localité.

    Je pense que l’expertise technique et le soutien financier de la Coopération Française avaient commencé par faire de bons résultats à Koba à l’époque de la deuxième République.

    Pourquoi ne pas faire appel également à la FAO, et également à la Coopération Japonaise, bien connue sur ce créneau dans d’autres pays Africains comme le Sénégal et le Ghana, des pays qui continuent de tirer grand profit du soutien extérieur au bénéfice de leur secteur aquacole ?

    Il faut rappeler aussi, que selon les sources officielles, le Gouvernement du Sénégal avait commencé par mettre en place une stratégie de développement durable de l’aquaculture, un plan d’investissement en pisciculture pour les petites et moyennes entreprises, mais surtout un cadre juridique et fiscal propice au développement du secteur aquacole, avec pour objectif immédiat d’attirer l’afflux des capitaux privés tant nationaux qu’étrangers.

    Il avait également décidé de l’accompagner en termes de suivi et d’appui technique. Le Gouvernement Sénégalais, s’est donc résolument engagé à développer l’aquaculture avec la création d’une Agence pour la Promotion de l’Aquaculture (APA) en 2006 devenue Agence Nationale de l’Aquaculture en 2011.

    Elle a pour mission globale de contribuer au développement de l’aquaculture par l’encadrement rapproché des professionnels du secteur et par l’appui spécifique nécessaire pour le développement durable des exploitations aquacoles et la mise en œuvre du Programme national de Développement de l’Aquaculture, selon les sources officielles que j’ai parcourues.

    En termes de chiffres et pour se faire une idee plus claire, la production aquacole du Sénégal est passée de 334 tonnes en 2011 à 1095 tonnes en 2014. Cette production concerne le tilapias du Nil, le clarias, les crocodiles bassins, les moules, les huitres, les micro et macro algues.

    La majorité de la production vient de la pisciculture avec 69,4 pour cent du total de la production dont 51 pour cent sont produites en étang. Les élevages de type semi intensif sont les plus utilisés selon les sources de la FAO.

    En conclusion, il y a un potentiel que la Guinee devrait developper assez vite en coordination avec le secteur prive national et etranger. Je crois que le Ministère de l’Industrie devrait conjuguer ses efforts avec le Ministère de la Pêche en vue de réévaluer les perspectives de développement de l’aquaculture en Guinée tout en renforçant prioritairement l’ensemble du cadre juridique indispensable pour booster ce sous-secteur très porteur de croissance économique, de création d’emplois et de pouvoir d’achat en milieu rural dans le pays.

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