Dans la commune de Matam, ils sont 4.448 candidats dont 1.821 filles soit 40.93% répartis dans 13 centres à affronter le baccalauréat unique session 2019.
Au lycée Coléah, c’est la première dame Djènè Kaba qui a procédé au lancement des épreuves, tout en souhaitant une bonne chance aux élèves. L’épouse du chef de l’Etat s’est aussi penchée sur la faible représentativité du genre dans les salles.
« Nous allons leur souhaiter bonne chance et leur dire de donner ce qu’ils ont appris. Le baccalauréat ne se prépare pas à la veille ni en une semaine c’est tout au long de l’année. Réviser, apprendre, être assidu à l’école. J’ai confiance en ces enfants et je pense qu’ils vont donner le meilleur d’eux-mêmes. On se bat à la fondation contre la déscolarisation de la jeune fille, le constat est que la jeune fille de 12 à 13 ans qui rentre à l’école à midi ne retourne pas dans l’après-midi. Donc, nous avons encouragé la création des cantines scolaires pour que dans les zone rurales, les jeunes filles soient maintenues à l’école », a affirmé Djènè Condé.
Selon Mory Sangaré, ministre de l’éducation nationales et de l’alphabétisation, la particularité cette année est la sensibilisation de tous les acteurs impliqués
« La particularité réside dans la sensibilisation de tous les acteurs impliqués. Avant de désigner les membres du jury, les missions sont passées dans tous les établissements dans toutes les DPE et DCE pour s’adresser aux enseignants afin que cette fois-ci qu’il n’y ait pas de laxisme dans la surveillance et dans la gestion des examens », a-t-il souligné.
Il a rappelé que la première épreuve pour les élèves de l’option Mathématiques a été l’Anglais dont l’enveloppe fut ouverte par la première dame
Maciré Camara