Le collectif des femmes du FNDC aussi dit Non à un 3è mandat : ‘’tout citoyen qui le tenterait sera considéré comme un putschiste’’
Depuis un moment, les mouvements contre un 3è mandat en faveur du président Alpha Condé ne cesse de se multiplier. Ce jeudi c’était au tour des femmes des partis politiques, de la société civile et syndicalistes de rendre officiel, au cours d’une déclaration leur collectif dénommé, » le collectif des femmes du front national pour la défense de la constitution (FNDC) ». Cette cérémonie a eu lieu au siège de la PCUD à Kipé.
Comme son nom l’indique, ce collectif des femmes se fixe pour objectif principal la lutte pour la défense de la Constitution du pays.
Selon la porte-parole dudit collectif, Hadja Maimouna Diallo « Nous femmes du front, nous comptons jouer notre partition dans ce combat pour la démocratie dans notre pays. En effet, vu les articles 27 et 154 de la Constitution qui stipulent respectivement que le président de la république est élu au suffrage universel direct. La durée de son mandat est de cinq ans renouvelable une fois. En tout aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels consécutif ou non« .
Le citoyen guinéen qui a prêté serment devant le peuple et a juré de respecter et à faire respecter notre Constitution, a-t-elle poursuivi, ‘’est bel et bien le président de la république monsieur Alpha Condé. Par conséquent, il aurait dû être aujourd’hui membre du FNDC dont le seul objectif est la défense de la Constitution ».
Plus loin, d’affirmer : « Nous femmes du front pour la défense de la constitution, exigeons le respect inconditionnel de ces dispositions de notre loi suprême ».
Par ailleurs d’interpeller en ces termes : « nous invitons toutes les bonnes volontés à interpeller le chef de l’Etat à ne pas succomber aux sirènes révisionnistes. Au regard de ce qui précède, nous considérons tout citoyen guinéen, qui qu’il soit, ne respectant pas ces deux dispositions de la Constitution, comme étant purement et simplement un putschiste dont l’acte sera considéré comme un coup d’Etat civil ».
C’est pourquoi, nous femmes du front, souligne la porte-parole du collectif, n’accepterons pas le tripatouillage de la Constitution. Et nous invitons toutes les femmes de Guinée éprises de paix et de justice à se joindre à nous pour barrer la route à toute forme de violation de la constitution ».
Elisa Camara
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