Le syndrome Damaro-Fodé Oussou se transporte en Commission des lois du Parlement français: « Bisounours », « Connard »

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Le lendemain de l’attentat de Nice a donné lieu à des altercations politiques et a viré au règlement de compte.

Une foire d’empoigne et de bassesses politiques. La France, groggy au lendemain de l’attentat de Nice au bilan désastreux de 84 morts, assiste impuissante à de vifs échanges d’une classe politique dont l’impuissance est à la hauteur de sa désobligeance.

Alors que les attentats du 13 novembre à Paris avaient donné lieu à une union nationale, le drame de la Promenade des anglais est devenu le théâtre d’une empoignade amorcée par l’ancien maire de Nice, Christian Estrosi, qui s’était considéré comme un « subalterne » lors de la venue de François Hollande et Bernard Cazeneuve, le ministre de la Justice.

Mardi, le débat en Commission des lois de l’Assemblée nationale sur la prolongation (actée) de l’état d’urgence a viré au règlement de comptes, comme le notent de nombreux médias français. Les députés socialistes et leurs homologues du parti Les Républicains (LR, opposition) ont eu une vive altercation. Avec, en artificier, Eric Ciotti (LR) qui reprochait à la majorité de ne prendre en compte aucun des amendements.

« Vous voulez favoriser les sorties des personnes radicalisées dans la société. Vous vous opposez à tous nos amendements de protection », a-t-il lancé. Une sortie taxée de « malhonnêteté intellectuelle » par un député de gauche et qualifiée de « clarification » par Ciotti. « Vous êtes des Bisounours. Combien faudra-t-il de morts pour que vous compreniez? », a renchéri Pierre Morel-À-L’Huissier, provoquant une cacophonie, brièvement interrompue par le président de la Commission, Dominique Raimbourg, avant de reprendre de plus belle.

« C’est scandaleux, c’est du cinéma! » et un « connard » surgiront de la bouche des intervenants, contraignant Raimbourg à suspendre la séance. En déplacement à Lisbonne mardi, François Hollande avait répété que « les terroristes veulent nous diviser, nous monter les uns contre les autres ». Visiblement, ils y sont parvenus.

Avec 7sur7

 

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