Les Libériens aux urnes, ce mardi : George Weah favori…

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Mardi 10 octobre, les Libériens sont appelés aux urnes pour choisir le successeur de leur présidente Ellen Johnson Sirleaf.

Les plus grandes foules ont été mobilisées par le sénateur et légende du football africain George Weah et sa colistière Jewel Howard-Taylor, l’ex-épouse de l’ancien président Charles Taylor. À 51 ans, l’ancien attaquant vedette du PSG et du Milan AC reste le Libérien le plus connu à l’étranger, quinze ans après avoir raccroché les crampons.

Comment est organisée cette élection ?

Plus de deux millions de Libériens sont appelés aux urnes mardi 10 octobre pour désigner le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf, qui fut la première femme élue chef d’État en Afrique. Vingt candidats s’affrontent au premier tour de l’élection présidentielle. Les électeurs votent également pour renouveler la Chambre des représentants.

Les premiers résultats sont attendus dans les 48 heures suivant le vote. Le scrutin présidentiel se déroule en deux tours. Selon la Constitution, un second tour est organisé le second mardi qui suit l’annonce du résultat final, soit le 7 novembre. Les élections législatives ne comportent en revanche qu’un seul tour.

L’Union européenne, l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont déployé des observateurs. Les dernières élections organisées en 2011 avaient été marquées par une contestation des résultats et des violences.

Ce scrutin sera le premier entièrement encadré par la police et l’armée libérienne, sans le soutien des Casques bleus.

Quels sont les candidats les plus en vue ?

Âgée de 78 ans, la présidente Ellen Johnson Sirleaf avait été élue une première fois en 2005. Selon la Constitution, elle ne peut plus se représenter après ses deux mandats successifs.

De nombreux Libériens portent au crédit de la présidente sortante d’avoir maintenu la paix, après quatorze années de guerre civile. Elle a reçu le prix Nobel de la Paix en 2011. Mais, elle est devenue impopulaire, notamment après des soupçons répétés de corruption dans son entourage proche.

Les cinq candidats aux chances les plus sérieuses semblent être le sénateur George Weah, candidat malheureux contre Ellen Sirleaf en 2005 ; le vice-président Joseph Boakai ; l’avocat et vétéran Charles Brumskine ; et les hommes d’affaires Benoni Urey et Alexander Cummings.

Les plus grandes foules ont été mobilisées par le sénateur et légende du football africain George Weah et sa colistière Jewel Howard-Taylor, l’ex-épouse de l’ancien président Charles Taylor. À 51 ans, l’ancien attaquant vedette du PSG et du Milan AC reste le Libérien le plus connu à l’étranger, quinze ans après avoir raccroché les crampons.

Joseph Boakai, 72 ans, se présente comme l’héritier naturel de la présidente sortante. Issu, comme George Weah, de la population « autochtone », et non de l’élite « américano-libérienne » descendante d’esclaves affranchis qui domine le pays depuis sa création, il se décrit comme un homme ordinaire ayant réussi à s’extraire d’une condition modeste.

Quels sont les défis du prochain président ?

Les soupçons d’une possible interférence de l’ancien président et chef de guerre Charles Taylor pourraient peser sur le scrutin. Malgré son emprisonnement à l’étranger pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre en Sierra Leone voisine, il conserve une grande influence dans le pays.

Cette transition démocratique serait une première pour le Liberia, marqué par des décennies de violences politiques qui ont culminé en guerres civiles parmi les plus atroces du continent. On estime que le conflit entre 1989 et 2003 a provoqué la mort de 250 000 personnes.

De 2014 à 2016, le Liberia a été l’un des trois pays touchés par l’épidémie d’Ebola. Elle a causé, dans ce pays, la mort de 4 800 malades. Pour redresser économiquement le pays, chacun des candidats insiste sur une recette simple : le développement des routes pour Joseph Boakai, de l’agriculture pour Benoni Urey, de l’éducation et la formation professionnelle pour George Weah ou Alexander Cummings.

La Croix

 

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