Déjà, des critiques contre le livre « Mémoire collective, une histoire plurielle des violences politiques en Guinée » : ‘’nos archives ont été exploitées de façon sélective’’
A quelques heures de la dédicace du livre « Mémoire collective, une histoire plurielle des violences politiques en Guinée », des critiques fusent pour dénoncer la partialité du travail qui a été faite. C’est le cas du Club Ahmed Sékou Touré qui a dénoncé le fait que ces archives aient été « exploitées de façon sélective de sorte à éviter que la France se retrouve sur le banc des accusés ».
En 2017, le Club AST- France avait été sollicité par la journaliste Morice Florence de la RFI pour participer à ce projet. 2/3 de nos membres avaient répondu par la négative, le camarade Kémoko Camara a alors proposé qu’on leur dirige vers les doyens Sidiki Kobélé Keita et l’ancien ministre Kozo Zoumanigui. Le camarade président leur a même fait des recommandations documentaires pouvant faciliter leurs recherches. Malheureusement nous constatons que ces archives ont été exploitées de façon sélective de sorte à éviter que la France se retrouve sur le banc des accusés. Nous ne sommes pas vindicatifs, notre démarche consiste à réhabiliter la mémoire collective dans sa globalité et surtout en finir avec cette spirale de haine. Pour cela nous adresserons un autre courrier aux autorités françaises pour solliciter la déclassification officielle de toutes les archives sur la Guinée.
Libre à vous !
Mediaguinee