Lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme : policiers, gendarmes, douaniers et magistrats outillés
Ce vendredi 21 septembre, à l’école nationale de la police sise à Kagbèlen, a pris fin un séminaire sur le projet de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Ce séminaire, financé par l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, a été organisé par le gouvernement guinéen en collaboration avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Ce séminaire qui est à sa première phase, a débuté le 10 septembre dernier pour prendre fin ce vendredi 21 septembre. Il a regroupé 33 participants venus de la police, de la gendarmerie, de la douane et de la justice (magistrats). Et, vise à former des formateurs nationaux en investigation financière.
Kodjo Aitisso, conseiller régional de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime(ONUDC), a rappelé que l’objectif de ce programme est de former des formateurs en investigation financière. « Cela suggère qu’à la fin du programme, un pool de formateurs nationaux sera constitué. Au cours de ces deux dernières semaines, nous avons eu ici en tout 33 participants. Parmi ces participants, nous allons procéder à la sélection d’une dizaine qui vont entrer dans la 2ème phase du programme », a-t-il expliqué.
Dans la semaine qui va suivre, les personnes sélectionnées pour devenir formateurs seront connues. « Ils vont entrer dans ce qu’on appelle module 3. Il s’agit d’un module d’encadrement de ces personnes à devenir des formateurs. Et nous avons prévu la première semaine du mois d’octobre pour déployer le module 3 », a indiqué Aitisso.
Après le module 3, un dernier module amènera les nouveaux formateurs à organiser une session de formation. Les participants, selon Kodjo Aitisso, seront des autorités de la police et de la gendarmerie.
Au nom du gouvernement, le chef de cabinet du ministère de la Sécurité, Nouha Traoré, a remercié l’ambassade des Unis-Etats d’Amérique. Il a invité les participants à passer directement à la pratique.
A noter qu’à la fin de cette première phase, des attestations ont été remis aux différents participants.
Elisa Camara
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