Mamou : une vingtaine de taxis-motos arrêtés pour non-respect d’un mot d’ordre de grève de la corporation
Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 octobre, le jeune El hadj Mamadou Barry, étudiant en Mines et Géologie, a été assassiné par balles à Mamou, dans le quartier Madina-Scierie. Comme plusieurs autres élèves et étudiants, il met les vacances à profit pour faire le taxi-moto. Ses assassins ont réussi à emporter sa moto de marque TVS. Après ce crime crapuleux, les responsables syndicaux des taxis-motos ont décrété trois jours de grève, du mardi 17 au jeudi 19 octobre. Une façon pour eux de dénoncer l’insécurité qui semble avoir la peau dure dans la ville-carrefour. Des équipes ont été déployées sur le terrain pour mettre aux arrêts tous les taxi-motards récalcitrants. « Après la manifestation du matin, suivie de l’enterrement du jeune à 17 heures, nous avons convenu d’arrêter nos activités. Une consigne a été donnée à tout le monde de ne pas circuler. Actuellement, on est sur le terrain. Déjà, une vingtaine de personnes ont été arrêtées et assignées au bureau du syndicat. Au moment où je quittais, leurs motos ne seront libérées que s’ils s’acquittent d’une amende. C’est un acte de désobéissance. Ce que nous faisons c’est pour nous tous. A Mamou, à tout moment, des taxis-motards sont assassinés. On en a marre », a expliqué au téléphone de Mediaguinée, Mamadou Bank’s Camara, taxi-motard.
A noter que le jour de l’assassinat du jeune, son corps a été reçu par sa mère. On a annoncé qu’une enquête est ouverte mais les bandits courent toujours.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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Je comprends la peine des syndicalistes,mais ils doivent respecter la loi.
Ces syndicalistes n’ont pas le droit d’empecher les autres d’exercer leurs activities. Le syndicat ce n’est pas une religion ou tout le monde doit forcement obeir. Meme dans la religion,les libres penseurs sont reconnus.