Militaires arrêtés : l’ultimatum du Kountigui Elhadj Sékhouna a expiré…de 48h

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En début de cette semaine, lors d’une rencontre à Tanènè avec la communauté Haali poular de Guinée -pilotée désormais par Ousmane ‘’Sans Loi’’ Baldé, le très politique Kountigui de la Basse Guinée Elhadj Sékhouna Soumah avait donné 72 heures à l’Etat guinéen (jusqu’à jeudi dernier) pour ramener à Conakry les militaires arrêtés. Passé, dit-il, ce délai, l’ancien président des présidents des CRD de Guinée avait promis de se faire entendre autrement. Mais 48 heures depuis l’expiration de la date, aucune libération d’un militaire et aucune voix du Kountigui.

« (…) Je l’ai dit aux sages du Manding, qu’en ce qui concerne les militaires arrêtés et conduits loin d’ici de dire au ministre de la Défense, au chef d’Etat-major et au ministre de l’Administration du territoire, de tout faire pour ramener les militaires arrêtés. Mais, arrêter des gens, les déshabiller, les mettre dans des véhicules, les transporter loin du lieu de leur arrestation, cela pendant 20 heures de temps, ils sont déshabillés, si un seul d’entre eux meurt là-bas… Ce que je vais dire, j’ai informé les sages de la Basse Guinée, les sages de la Haute Guinée, je vous informe vous aussi, les sages du Fouta Djallon qui êtes venus ici. Je vous prends à témoin, nos fils et nos frères qui sont arrêtés, si on ne les sort pas à partir d’aujourd’hui lundi, jusqu’à jeudi 24 octobre, en ce moment, je ne sais pas ce qui va arriver. Ceux qui les ont arrêtés, je les connais, d’autres personnes aussi les connaissent. Je ne suis contre personne. Mais, toute chose est basée sur une loi ou bien un principe », déclarait Elhadj Sékhouna, assis sur son Kibanyi.

Du côté du Ministère de la défense nationale, on annonce que ‘’suite au vol d’armes perpétré au mois de juillet 2019 par un groupe de militaires qui se sont nuitamment introduits au magasin d’armement du bataillon des blindés du Camp Alpha Yaya Diallo, le procureur militaire, saisi du dossier, s’est rendu sur les lieux et a confié l’enquête à la brigade de recherches de Matam.

‘’Les enquêteurs ont déféré les présumés auteurs arrêtés (une vingtaine au total) au parquet militaire du Tribunal militaire de Conakry. Lequel a saisi un juge d’instruction dudit Tribunal. Les enquêtes se poursuivent pour boucler le dossier en vue de la tenue très prochaine du procès », souligne la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), ajoutant qu’aucun groupe et aucune entité particulière ne sont ni visés, ni ciblés par le Tribunal militaire. Tous les mis en cause sont (et seront) assistés de leurs avocats tout au long de la procédure.’’

Issa

 

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