Négociations SLECG-Gouvernement : ça patine ! 

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Après cinq rencontres entre syndicalistes du SLECG dirigé par Aboubacar Soumah et la partie gouvernementale autour des 8 millions, il n’y a toujours pas de fumée blanche. Chaque camp campe sur ses positions. Ce jeudi, les représentants des deux parties se sont d’ailleurs quittés en queue de poisson, poussant les syndicalistes à appeler à la grève à partir de ce 26 mai 2018.

« Le gouvernement a prouvé sa volonté manifeste de ne pas accéder aux 8 millions, sans nous faire aucune proposition allant dans ce sens. Après des négociations pendant plus de 5 séances, c’est toujours les mêmes mots : « le gouvernement n’a pas les moyens ». Même si on n’obtenait pas les 8 millions, le gouvernement devrait quand même nous faire une proposition, mais hélas ! On ne fait que nous rouler dans la farine. Les représentants du gouvernement leur ont demandé d’attendre la mise en place du nouveau gouvernement pour poursuivre les discussions.  Nous leur avons dit pourquoi vous ne nous avez pas dire très tôt, sachant bien que gouvernement a démissionné ? Et d’ailleurs la démission du gouvernement est récente par rapport au problème des 8 millions. Nous avons dit que le nouveau gouvernement va trouver ce dossier en cours et il y fera face », a-t-il déclaré Oumar Tounkara, porte-parole du SLECG.

Prenant la parole, Mohamed Traoré, chef de cabinet du Ministère de la fonction publique s’est dit très surpris que le SLECG appelle à la grève. « C’est beaucoup de regrets de constater que le SLECG va en grève pendant que les négociations sont en cours.  Le principe même de négociation dicté par le BIT ne l’autorise pas. Nous leur avons dit d’attendre, parce qu’il n’est pas facile pour nous, il faut qu’on attende que le gouvernement soit en place pour se référer, avoir de nouvelles instructions et revenir vers eux, afin de poursuivre les discussions. Mais très malheureusement ce n’est pas ce que nous constatons, ils n’acceptent pas », souligne-t-il. Poursuivant, il a invité le SLECG à se ressaisir : « nous savons tous que c’est le mois de ramadan, en plus les élèves sont en pleine préparation des examens. Donc, ce n’est vraiment pas la période indiquée. Je crois que l’intérêt des enfants doit être au-devant de tout. Nous voudrons les inviter à se ressaisir et accepter que le Premier ministre prenne fonction, qu’il y ait des nouvelles instructions pour que les discutions continuent ».

Plus tôt, le SLECG dans un communiqué a annoncé une grève dès ce samedi et convié tous les enseignants à une assemblée générale au siège de ladite structure ce vendredi à partir de 9 h.

Yaya Dramé

628-38-05-76

 

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp