Opinion// Si tout monde devenait politicien dans un pays!
Si dans une société ou dans un pays, toutes les populations refusent de travailler (du moins n’en trouvent guère) et surtout les jeunes, alors elles feraient de la politique leur activité principale. Ainsi, si elles ne font pas attention, elles risqueraient de s’autodétruire complètement à cause des méfaits de ce mot mal compris.
Si un leader politique sait qu’il n’a pas les compétences nécessaires pour avoir le pouvoir ou s’il en a déjà mais ne sait pas comment s’y maintenir, alors il fera appelle aux gens de sa religion, de sa race, de sa tribu, de son ethnie ou de son genre pour soit avancer en politique, soit pour se maintenir au pouvoir. Malheureusement, si un homme utilise un seul de ces mots dans sa société pour avoir quoi que soit, il ne peut l’avoir qu’en la détruisant impitoyablement parce que ce qui est plus dangereux que l’alcool ou la drogue pour un homme ou un pays est l’un de ces mots : le fanatisme religieux, le racisme politique, le tribalisme ou l’ethnocentrisme citoyen, … Les pays qui en ont essayé, ne s’en étaient sortis avec des massacres massifs d’hommes, des guerres civiles, avec les pays ont eu les grandes difficultés à amorcer leurs développements socio-économiques, …
Dans mon pays, certains remueront la terre et le ciel pour nous expliquer les biens fondés de leurs combats qu’ils qualifient politiques ou démocratiques et ça qu’ils soient de la Corée du Nord ou Celle du Sud mais malheureusement la vérité est qu’on est drogué par le remontant de l’ethnocentrisme et la haine.
On dira tous pour chercher en convaincre les Guinéens sur les bien fondés de nos luttes mais la vérité que l ‘élection présidentielle de 2010 a été perçue par certains comme la victoire d’une ethnie et par d’autres comme la défaite d’une autre. Ça, c’est le malheur de ma Guinée. C’est pourquoi, la situation de notre pays, la Guinée doit beaucoup nous inquiéter et prions Dieu de nous protéger de tous de fanatiques.
Ibrahima Kandja Doukouré, New York