Paralysie de l’Education : pour Alpha Condé, cette ‘’grève est illégale, sauvage’’

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Depuis la France, le président Alpha Condé dit suivre de près la situation dans son pays. Sur France24, hier, Alpha Condé s’est prononcé sur la grève des enseignants qui a fait au moins deux morts. Il s’est aussi prononcé sur les exactions subies par des journalistes à Matam.

« Pour le moment, on ne sait pas c’est qui s’est passé, nous sommes en train de faire les enquêtes. Mais, le gouvernement a signé un accord avec tous les syndicats, nous sommes tombés d’accord. Ceux qui ont voulu faire la grève ont été exclus des syndicats, donc ce n’est pas une grève légale, c’est une grève illégale, c’est une grève sauvage, puisque les syndicats eux-mêmes ont condamné. Donc, on va rétablir les responsabilités. À partir du moment où nous avons signé un accord sur les salaires avec les syndicats, tout le monde devrait respecter cela. Ce qui n’est pas le cas de quelques excités qui ont décidé contre l’avis des syndicats. Maintenant, évidemment des élèves ont porté secours, c’est pourquoi parce qu’il n’y a pas une grève légale et les enseignants sont absents. Nous sommes contre toute utilisation de la violence tant du côté des forces de l’ordre que du côté des manifestants. Donc, je demande au ministre qui m’a confirmé l’ouverture d’une enquête pour savoir exactement dans quelle condition (il n’achève pas la phrase). Les forces de l’ordre doivent faire une gestion civilisée des manifestations, grenades lacrymogènes non pas en tirant à balles réelles. Nous allons savoir ce qui se passe, mais aussi il faut savoir dans quelle condition, parce que si un policier ou un militaire se trouve encerclé, menacé dans sa vie, il faut qu’il réagisse. Bon, il faut savoir dans quelle condition ça s’est passé. Donc le ministre a ordonné au procureur d’ouvrir une enquête », dit-il. Et d’ajouter : « nous allons faire la même chose pour savoir qu’est ce qui passé. Pourquoi les gendarmes ont eu à frapper les journalistes ? Nous allons aussi faire des enquêtes pour des raisons de responsabilité parce qu’il n’est pas normal, même si les journalistes ont commis des erreurs, il n’est pas normal que les gendarmes cassent leurs matériels. Nous allons faire des enquêtes, nous ne sommes d’accord avec ces pratiques-là. Nous avons demandé des enquêtes de responsabilité… On fera des enquêtes pour savoir. Je ne donne pas raison aux journalistes, parce qu’ils ont commis une faute grave au point de vue de la déontologie du journalisme, mais cela n’autorise non plus les gendarmes à casser leurs matériels ».

Propos décryptés par Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

620 44 25 83

 

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