Le PDCI accuse le pouvoir de comploter pour le « faire disparaître » en Côte d’Ivoire

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A cinq jours des élections locales, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’un des trois grands partis de Côte d’Ivoire, a accusé lundi le pouvoir de comploter pour « le faire disparaître ».

« Depuis un moment, le PDCI-RDA fait l’objet de complots visant à le déstabiliser et à le faire disparaître », a déclaré son président Henri Konan Bédié au cours d’une réunion du bureau politique dans son fief de Daoukro (centre), dans une intervention dont la teneur a été transmise à l’AFP.

Bedié, ancien allié du président ivoirien Alassane Ouattara, a dénoncé le « harcèlement judiciaire » « orchestré » par « le régime » pour tenter de bloquer le fonctionnement du PDCI, depuis que ce parti a décidé de se retirer de l’alliance avec le parti du président.

Le divorce entre les deux formations avait été officialisé début août après plusieurs mois de tensions croissantes.

Les décisions des deux derniers bureaux politiques du PDCI ont été contestées en justice, a relevé M. Bédié, expliquant que ces actions étaient menées par des militants du PDCI instrumentalisés et « aux ordres » du pouvoir.

Le numéro deux du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, a dénoncé des « menaces », des « violences » et des « attaques contre nos candidats et nos militants » pendant la campagne électorale, évoquant des incidents à Guiglo (ouest) et à Port-Bouët (une commune d’Abidjan).

Bédié, ancien président ivoirien (1993-99), a annoncé la convocation d’un « congrès extraordinaire » « pour la stabilité et la clarification au sein du PDCI-RDA », dont la date a été fixée le 15 octobre, soit au surlendemain des élections.

Fondé par le père de l’indépendance et premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, le PDCI, longtemps parti unique, a été au pouvoir de 1960 à 1999.

Les élections municipales et régionales de samedi prochain seront un test pour déterminer la force des trois principales formations ivoiriennes (PDCI, Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) du président Ouattara, et Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbgabo), avant la présidentielle de 2020.

Avec AFP

 

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