Plainte contre Baffoé : ‘’si les syndicalistes pensent que c’est ce qui peut me faire reculer, au contraire ça m’encourage’’

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‘’Je n’ai pas peur de leurs menaces, je suis prêt à répondre partout où ils me convoqueront. Et devant d’importe quelle juridiction qu’ils veulent’’. Telle est la réaction du commandant des unités d’intervention de la police, le contrôleur général Ansoumane Camara  »Baffoé » aux menaces de l’inter-centrale CNTG -USTG qui menace de porter plainte contre lui devant les juridictions sous régionales.

Baffoé l’a dit au cours d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction de Mediaguinée, ce mercredi.

Il confie ne pas avoir peur de cette plainte des syndicats devant « les juridictions guinéennes CEDEAO ou je ne sais où. Je n’ai exécuté que les ordres de ma hiérarchie dans le cadre du maintien d’ordre parce qu’il y’a une loi qui réglemente désormais le maintien d’ordre en Guinée, c’est la loi 09″.

 » Donc les forces de sécurité, que ce soit la gendarmerie ou de la police désormais doivent être déployées sur le terrain sur réquisition de la part des gendarmeries, de la part de l’autorité civile. Et nous policiers, une demande de concours, à ce jour c’est une demande de concours que le gouverneur de Conakry m’avait adressée, donc c’est ce qui a été exécutée. La demande de concours disait d’interdire tous les attroupements, toutes marches et tous meetings dans la ville de Conakry. Les acteurs sociaux syndicaux et la société civile avaient été avertis, et c’est ce que nous, nous avons mis en application. Malgré tout ça, ils ont bravé le dispositif, ils ont tenté de marcher, on les a dispersés », a-t-il indiqué.

Si ça c’est une infraction, a dit l’officier,  » je suis prêt à répondre parce que juridiquement, j’ai un acte qui m’a autorisé et qui me permettait de les disperser. Et je les ai dispersés qu’avec les moyens conventionnels rien d’autres.  De ce fait, j’ai n’ai pas peur, ça me dit absolument rien ».

Par ailleurs de rappeler : » J’ai dit au frère Mansaré ici, il a dit qu’il n’a pas confiance aux juridictions guinéennes et qu’il veut m’envoyer à la CEDEAO. Si j’entends bien le siège de la CEDEAO, c’est Abuja. Je lui ai dit que je lui serais reconnaissant de m’avoir donné un billet et m’embarquer dans l’avion pour aller à Abuja pour me permettre de voyager parce que j’irai bien et je retournerai bien. Ainsi aussi si c’est à la Haye puisque c’est aux Pays-Bas, ça me permettra aussi de voyager et de connaitre ce pays, aller très bien répondre au questionnaire et me retourner aussi très bien. Donc ça ne m’inquiète pas s’ils pensent que c’est ce qui peut me faire reculer, au contraire ça ne fait que m’encourager, et encore ça me galvanise de plus ».

Depuis le 1er juillet dernier, la Guinée est secouée par une grogne sociale en lien avec l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Elisa Camara

+224 654 95 73 22

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