Sékou Koundouno rencontre Konaté à Paris : le respect de la Constitution de mai 2010 au menu des échanges…

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Lors de son recent séjour en France, le coordinateur de la Cellule Balai Citoyen a eu un entretien avec le général Sékouba Konaté, ex-ministre de la défense nationale et président par intérim de la transition (2009 -2010) dans sa résidence privée, en banlieue parisienne. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cet échange qui a fait 1 heure d’horloge.

Alternance démocratique, pacifique et citoyenne en 2020, le respect de la Constitution de mai 2010 et la lutte contre les velléités des sirènes révisionnistes et la crise qui a secoué la Cour Constitutionnelle, l’apport de la diaspora en termes de plaidoyers et lobbying dans les différentes chancelleries et la mobilisation lors des différents appels à manifestation, la mobilisation et la participation citoyenne des Forces Sociales de Guinée à l’instauration de la démocratie en Guinée ont été entre autres sujets abordés par des deux hommes.

Après les échanges et discussions qui ont duré environ une heure d’horloge, l’ex-numéro 3 du CNDD Sékouba Konaté a invité l’administrateur du Balai Citoyen à rester constant, persévérant et intègre comme il le fait déjà dans ses actions sur le terrain.

De son côté, l’administrateur général de la Cellule Balai Citoyen a dit à l’ancien ministre de la défense nationale qu’il va s’engager avec ses camarades des Forces Sociales de Guinée pour la lutte citoyenne jusqu’à la victoire finale au compte du peuple souverain de Guinée.

Dans la foulée, Sékou Koundouno a réitéré au général Sékouba Konaté qu’il ne fera jamais de la politique dans sa vie et que la plateforme de la société civile qu’il dirige ne favorisera aucun leader.

« En tant qu’activiste assermenté, je précise que la lutte est purement et simplement citoyenne », a-t-il assuré.

C’est dans un climat de fraternité teinté de convivialité que la rencontre a pris fin par des accolades et une main gauche serrée. Une façon de prouver à l’opinion que cette rencontre n’est pas la dernière en vue d’une Guinée forte où le rêve est possible.

Cellule de communication du Balai Citoyen

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2 commentaires
  1. CONDÉ ABOU dit

    Vous faites une très grave erreur de jugement. Le Général Sékouba Konaté pour qui, j’ai beaucoup de respect n’a absolument rien à voir avec le processus démocratique en cours en Guinée, ni aujourd’hui, ni en 2020. Son rôle n’est pas du tout là, après la fin de la transition politique dans le pays et qu’il a conduite en 2010.

    Sinon, pourquoi n’avoir pas rencontré le Capitaine Dadis Camara, si les choses sont vraiment claires par rapport à vos propos que je viens de lire ?

    Et c’est là, que je me permets de saluer le calme et la retenue remarquable du Capitaine Dadis Camara surtout depuis que l’on parle de changement de Constitution ou d’alternance politique en 2020 dans le pays.

    Comment pouvez-vous, jurer aujourd’hui, être dans une posture apolitique et qu’en même temps, vous fassiez le déplacement de Conakry à Paris pour parler de Constitution Guinéenne avec le Général Sékouba Konaté ? Votre raisonnement n’a pas de sens.

    C’est toute la classe politique Guinéenne qui avait demandé et exigé des militaires qu’ils retournent dans les casernes. C’est ce que les militaires ont accepté et qu’il faudrait bien le leur reconnaître.

    C’est le respect par eux, de leur engagement qui est le point de départ du processus démocratique actuel dans le pays, et je ne vois pas de raison de changer cet acquis historique auprès des militaires Guinéens.

    S’il y a aujourd’hui des problèmes dans la conduite de la gouvernance démocratique en Guinée, les militaires actifs ou non actifs n’y ont rien à voir, tant que les Partis politiques auront les ressources nécessaires pour assumer leurs responsabilités et devoirs envers la Nation.

    J’aurais bien voulu vous comprendre, si vous vous étiez inscrits dans un régistre différent en allant vers les grands Leaders politiques du pays, à commencer par le Président de la République, le premier Magistrat de la Nation, et ensuite en allant vers El Hadj Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Lansana Kouyaté et tous ceux qui sont concernés en première ligne par l’avenir politique de la Guinée en 2020.

    Pourquoi, par exemple, ne prendriez-vous pas, l’initiative au nom de votre organisation civile, de faire rencontrer autour de la même table le Président de la République, autorité suprême de l’Etat, et les premiers leaders politiques les plus représentatifs sur l’échiquier politique, afin qu’ils reparlent ensemble des multiples défis de la Nation ?

    La rupture totale dans le cadre de concertation entre les principaux leaders politiques et le Président de la République est, de mon point de vue, l’une des causes principales de la crise politique actuelle. Elle constitute un préjudice grave et très négatif pour le pays.

    Les leaders politiques de l’Opposition Guinéenne, y compris sous la première République, ont comme tout le monde sait, la fâcheuse réputation de ne jamais s’entendre sur leurs propres programmes.

    Mais le plus important est d’éviter à tout prix la chienlit et le chaos dans le pays, et qui n’arrangent ni le Président de la République, ni les leaders de l’Opposition eux-mêmes. Je crois qu’il faudrait être très prudent lorsque vous êtes dans un pays où les Institutions sont encore relativement très fragiles.

    Ceci dit, en dépit de tout, il y a un Etat qui existe et c’est le plus important. Prudence et encore prudence dans votre lecture du fait politique dans ce pays.

  2. Sylla dit

    Selon un communiqué du Front populaire ivoirien dirigé par le Président Aboudramane Sangaré et transmis dimanche à IvoireBusiness, le taux de participation national aux élections municipales du 13 octobre oscille autour de 10%. Ci-dessous, le texte intégral de la déclaration du FPI.

    Communiqué du FPI concernant les élections municipales et régionales du 13 octobre en Côte d’Ivoire

    Pour le suivi des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018, la Direction du Front populaire ivoirien a mis en place une commission qui a commencé son travail à partir de 10h, le jour du scrutin. Les Secrétaires Nationaux de Région et les Secrétaires Généraux de Fédération mis à la tâche, ont fait parvenir, heure par heure, le point de la situation du terrain jusqu’à la fermeture des bureaux. Il ressort de la compilation générale que le taux de participation auxdites élections régionales et municipales oscille autour de 10%.

    Par ailleurs, ces élections, comme les précédentes organisées sans le FPI, sont émaillées d’irrégularités susceptibles d’entacher la sincérité du scrutin (I) et d’incidents graves entre les partenaires d’hier (II). A titre d’illustrations :

    I- Concernant les irrégularités

    – Absence de sticker sur les bulletins de vote : Sur cette question, le président de la CEI, M. Youssouf Bakayoko, a produit un communiqué le jour même du scrutin apprenant aux électeurs et aux candidats que la simple signature d’un quidam au dos du bulletin valide son authenticité, ce qui n’est pas prévu par le code électoral ;

    – Absence d’encre indélébile : Dans maints bureaux sur toute l’étendue du territoire national, les électeurs ont vu leurs doigts noircis au Bic feutre en lieu et place de l’encre ;

    – Tablettes électroniques défaillantes : Dans les bureaux de vote, les tablettes électroniques sensées enregistrer les empruntes des électeurs n’étaient pas fonctionnelles ;

    – Des électeurs refoulés : Certains électeurs munis d’attestation d’identité ont été refoulés à la première moitié de la journée, avant que la CEI ne donne un ordre non écrit à ses agents d’autoriser les porteurs de ces attestations et des permis de conduire à voter. Il était 14h et les premiers rares électeurs refoulés étaient déjà rentrés chez eux ;

    – Transhumance des électeurs : Dans plusieurs lieux de vote sur le territoire national, des électeurs ont été convoyés par véhicules entiers pour voter dans des villes, villages ou quartiers où ils ne résident pas. Cela a donné souvent lieu à des échauffourées dans certaines localités.

    II- Concernant les incidents graves

    Ces élections ont été presque partout marquées par des cas de violences extrêmes ayant entrainé mort d’homme, destructions de biens publics et privés (avant et pendant le scrutin) et de matériel électoral (pendant le scrutin). Ces faits ont été reconnus par la CEI et les différents protagonistes. En guise d’illustrations :

    · Avant le vote

    – A BEDIALA (département de Daloa, Centre-ouest) : Deux électeurs ont trouvé la mort en pleine campagne électorale, le premier sur place et le second à l’hôpital, après leurs agressions par des électeurs du camp adverse. De plus l’on y a enregistré des habitations incendiées ;

    – A GUIGLO (Ouest du pays) : Un partisan a été tué à l’arme blanche, le QG de son candidat vandalisé ;

    – A KOUMASSI, commune au Sud d’Abidjan, le QG d’un candidat du PDCI a été attaqué et saccagé.

    · Pendant le vote

    – A LAKOTA : Les affrontements ont occasionné la mort d’Oumar Djiguiba, partisan d’un candidat, et les informations font état d’un bilan humain plus lourd. Par ailleurs, l’on y a enregistré la destruction de biens privés et du matériel électoral nonobstant la présence massive des Forces de l’ordre dépassées par les évènements. L’annonce officielle des résultats reste porteuse de risques encore plus graves dans la ville.

    – A FRESCO : L’on a noté l’immixtion des Forces de l’ordre dans le processus électoral ;

    – A GUIGLO : Les Forces de l’ordre ont eu le même comportement observé à Fresco ;

    – A DIVO : Un agent de la CEI s’opposant à l’enlèvement des urnes par un commando a été poignardé. Il serait dans un état critique ;

    – A YOPOUGON : Le candidat PDCI Coulibaly ZIE DAOUDA a découvert des urnes bourrées avant l’ouverture du scrutin ;

    – A ABOBO (Nord d’Abidjan) : Des affrontements à l’arme blanche ont été signalés au carrefour Samaké, dans l’attente des résultats officiels. La tension restait vive dans toute la commune, 24h après le scrutin dont le résultat tardait encore ;

    – Au PLATEAU : Les agents de la CEI ont tenté d’opérer des inscriptions sur le listing électoral pendant le scrutin. L’attente des résultats était émaillée par une tension vive entre camps rivaux. L’on a même signalé des jets de gaz lacrymogènes 24h après le scrutin et le déploiement d’une forte présence des Forces de l’ordre.

    – A KOUMASSI et PORT-BOUËT: Atmosphère surchauffée. L’on craignait des affrontements à l’annonce des résultats puisque les électeurs qui étaient présents dans les bureaux de vote étaient pour la plupart convoyés d’autres localités.

    – A GONZAGUEVILLE : Les électeurs n’ont pas pu voter. Ils ont trouvé les bureaux de votes fermés, faute d’agents de la CEI.

    – DANS LE SUD COMOE (GRAND BASSAM, BONOUA, ABOISSO, AYAME et ASSINIE) : L’on a noté une atmosphère surchauffée du fait de la transhumance, de la fraude et du manque de sticker sur les bulletins. A Bonoua l’on a constaté la destruction du matériel électoral. L’annonce des résultats faisait peser des risques de débordement dans ces localités ;

    – A MEAGUY (Région de la NAWA, dans le Sud-ouest) : L’on a constaté une forte participation d’étrangers au vote.

    – A SAN-PEDRO : En dehors du quartier Terre Rouge, le scrutin a été marqué par un désert électoral. Par ailleurs le préfet de région, l’ancien chef rebelle Ben Laden, est descendu sur le terrain, muni de pistolet, pour recueillir les résultats dans les bureaux de vote.

    A GRABO et à TABOU, le scrutin a été également marqué par le désert électoral ;

    – A ISSIA : Le scrutin a été marqué par le convoyage des électeurs recrutés à Odienné. L’on craignait des affrontements, dans l’attente des résultats officiels, 24 heures après le scrutin. L’on a signalé l’arrestation de fraudeurs ;

    – A ZOUKOUGBEU : La proclamation du résultat avec l’intrusion du préfet dans le processus électoral a mis le feu aux poudres. Les partisans des deux camps en compétition s’affrontaient hier dans la rue.

    – A VAVOUA : Koné Zakaria, officier supérieur en fonction dans l’armée, ancien Com’Zone (chef rebelle) de Vavoua, a exercé une forte intimidation sur le candidat Kalou Bonaventure pour l’obliger à se retirer de la course. Cette manœuvre du chef rebelle a été payante à Séguélon (Odienné, Nord-ouest) où l’adversaire de sa femme a été contraint de se retirer, a-t-il dit sur les réseaux sociaux, « pour protéger la vie de ma famille » ;

    – AU GRAND NORD : Beaucoup de candidats ont été intimidés et menacés de retirer leurs candidatures si bien qu’il n’y a pas eu de compétition dans les Régions du Kabadougou, du Folon et de la Bagoué. Par contre, dans la Région du Poro où il y a eu une compétition, le scrutin a été marqué par les intimidations et par l’achat des consciences.

    – A L’EST : L’affluence a été relativement forte. Elle se situe entre 35% et 45% à Abengourou, Bettié et Agnibilékro.

    EN CONCLUSION

    Le taux national de participation aux élections municipales et régionales du 13 octobre 2018 organisées par le régime Ouattara contre la volonté populaire oscille autour de 10%. L’organisation de ces scrutins, selon les faits rapportés ci-dessus, a été mauvaise. Elle est à la fois défaillante autant au niveau national qu’au niveau local.

    Fait à Abidjan, le dimanche 14 octobre 2018

    Pour la Commission de supervision du FPI

    Séri Gouagnon

    Président

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