Sénégal : libération de l’animatrice de télé Adja Astou arrêtée pour propos sur le viol dans les sociétés peules
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Adja Astou Cissé, employée par une télévision privée sénégalaise, a été libérée dimanche par la gendarmerie, a appris BBC Afrique de l’avocat Moussa Sarr, chargé de sa défense.
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— senegal7 (@senegal7com) May 25, 2019
Interpellée samedi par la section recherches de la gendarmerie, à Dakar, elle a été placée en garde à vue pour ses propos sur le viol dans les sociétés peules.
Tout en condamnant le phénomène, l’animatrice, elle-même membre de l’ethnie peule, a déclaré lors d’une émission de la 7TV, jeudi dernier, que « les viols étaient nombreux dans les anciennes sociétés peules ».
Des dizaines de personnes ont tenté de se réunir samedi devant les locaux de la 7TV à Dakar pour manifester leur colère.
Elles n’ont pas pu accéder au siège de la chaîne, car la gendarmerie est intervenue, a expliqué à BBC Afrique un employé de la chaîne.
« Ce sont des propos malheureux que nous condamnons. Nous présentons nos sincères excuses à la communauté peule et aux Sénégalais qui ont été choqués par ces propos », a déclaré samedi soir Maïmouna Ndour Faye, la responsable de 7TV, citée par l’Agence France-Presse.
« Ce qui s’est passé est une erreur. Je présente mes excuses aux Sénégalais et aux Peuls, à mes proches et parents que j’ai offensés. Je suis peule et fière de l’être », a ensuite déclaré Adja Astou Cissé, s’exprimant en wolof, puis en peul.
Les Peuls sont parmi les principales ethnies du Sénégal, un pays jusqu’ici réputé pour l’entente qui règne généralement entre ses communautés.
Adja Astou Cissé participait à un débat sur le meurtre d’une fille d’une vingtaine d’années, à la suite d’une tentative de viol, à Tambacounda, dans l’est du pays, le 19 mai.
Ce meurtre a ému l’opinion sénégalaise. Selon la police, le meurtrier a été arrêté et est passé aux aveux.
Source : BBC
Non, il n’y a aucune excuse valable pour cette dame qui a eu le cynisme de s’attaquer injustement à toute une ethnie ? Quelles responsabilités les Peulhs ont-ils dans le crime horrible commis à Tambacounda la semaine dernière ? Absolument rien du tout.
C’est un employé du père de la victime et qui connaît très bien la famille et la victime, qui a commis le crime. C’est toute l’histoire du crime commis.
Cette fausse journaliste devrait rester en prison pour longtemps, afin qu’elle y médite sur ses propos vulgaires et inacceptables.