Le SLECG d’Aboubacar Soumah aussi se désolidarise de la grève : ‘’quand CNTG et USTG veulent de l’argent…’’

Le SLECG -version Aboubacar Soumah- s’est désolidarisé jeudi de la grève enclenchée par mercredi l’intercentrale syndicale CNTG et USTG contre la hausse du prix du carburant à la pompe.

« Nous (SLECG, NDLR) n’avons pas été consultés par l’intercentrale syndicale CNTG et USTG. Ce qui est clair, c’est de faire augmenter le prix du carburant, ça va affecter le niveau des enseignants. Par rapport à la grève, nous n’avons pas été consultés et nous irons pas pour cette grève. En tout cas, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) continuera ses activités et nous invitons tous les enseignants en Guinée à corriger les épreuves de BAC pour que les résultats soient proclamés à temps. Nous invitons aussi tous les enseignants à ne pas respecter ce mot d’ordre qui n’est pas lancé par le SLECG », a-t-il déclaré, ce jeudi au siège du SLECG, sis à Donka.

Selon le syndicaliste Aboubacar Soumah, l’intercentrale syndicale CNTG et USTG devrait se battre au moment où le prix baril était à la baisse.

« Puis que pour nous, l’intercentrale syndicale CNTG et USTG devrait se battre au moment où le baril était 70 dollars, c’est en ce moment qu’il fallait aller auprès du gouvernement pour abaisser le prix jusqu’à 2500 ou 3000 fg le litre à la pompe mais ils ont mangé cela avec l’argent. Quand ils veulent de l’argent, maintenant que le prix de baril est allé jusqu’à plus de 70 dollars, ils parlent d’une augmentation, c’est parce qu’ils veulent de l’argent comme ils ont l’habitude de le faire. Mais nous, on ne s’inscrit pas dans cette logique de grève, c’est pourquoi nous avons demandé à tous les enseignants de se replier de ne pas s’intéresser à ce mouvement de grève », ajoutele S/G du SLECG.

Yaya Dramé

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