L’Assemblée générale de l’UFR qui s’est tenue ce samedi 13 février 2021, au siège national du parti à Matam a été mise à profit par son secrétaire exécutif, Saïkou Yaya Barry pour dénoncer les violations des droits humains et les défaillances de la justice. Toute chose qui, à ses yeux, expose aujourd’hui la Guinée au narcotrafic. « Il faut continuer à se battre. On s’est battus pendant des années pour la liberté, pour le bien-être et on continuera à se battre (…) Nous continuerons à nous battre pour le droit et les lois pour que la justice prospère dans notre pays…Le système Alpha a estimé qu’il a fini avec les partis politiques, je dis ils se trompent et il faut s’attaquer maintenant à la presse, parce qu’il veut installer une dictature noire dans notre pays. Ils se trompent, il ne peut pas nous tuer tous. Il ne peut pas nous enfermer tous, les voix de l’intérieur et de l’extérieur vont se lever comme il se battait en son temps à l’international pour les droits qu’il est en train de bafouer aujourd’hui. Il ne peut pas nous interdire ça. », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre en ces termes : « Quand un État est défaillant, ça laisse libre court à toute sorte de banditisme. Et aujourd’hui, la Guinée est dans cette situation. Nous sommes dans un État défaillant, où la justice ne fait pas son travail, où les forces de défense et de sécurité ne se soucient pas des conditions de vie des citoyens, où les institutions sont phagocytées par Alpha Condé. Voilà dans quel pays nous sommes. »
Pour finir, le secrétaire exécutif de l’UFR la circulation de la cocaïne dans notre pays. « Vous savez, quand il n’y a pas de justice dans un pays, quand tout est dans les mains d’une seule personne, vous savez que ce que ça donne ? Je vais vous expliquer. Aujourd’hui, vous entendez parler de la cocaïne en Guinée, que la Guinée est devenue l’une des plaques tournantes de la cocaïne, la drogue dure… Les cultivateurs ou les fabricants de cette drogue-là, ils sont des stratèges, ils ont des personnes qui réfléchissent pour eux, ils demandent toujours les maillons faibles, les pays où les fondamentaux du pays n’existent plus, ou sont affaiblis. C’est par là-bas ils rentrent. Et aujourd’hui, la Guinée est dans cette situation. », a-t-il martelé.
Mamadou Yaya Barry