Trump qualifie d’’’animal’’ l’auteur de l’attentat de New York, veut la fin de la green card

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Le président américain Donald Trump a qualifié mercredi d' »animal » l’auteur de l’attentat meurtrier à New York qui a fait huit morts, appelant à un changement de politique sur l’immigration avec en particulier la fin du système d’attribution à la loterie des célèbres cartes vertes.
« Nous devons êtres plus durs, nous devons être plus intelligents et nous devons être beaucoup moins politiquement corrects », a-t-il martelé depuis la Maison Blanche au lendemain de cet attentat qui a fait huit morts et une dizaine de blessés.

« Mon administration est en lien étroit avec la police locale et la police fédérale pour enquêter sur cette attaque et sur l’animal qui l’a perpétrée », a tonné le président américain.

Evoquant une réforme de l’immigration, M. Trump a martelé sa volonté d’aboutir à « un système basé sur le mérite ».

« Nous voulons travailler immédiatement avec le Congrès sur le programme de loterie pour le supprimer, s’en débarrasser », a-t-il lancé, évoquant ce système qui offre chaque année à 50.000 personnes tirées au sort la possibilité de s’installer aux Etats-Unis et d’y travailler.

Les responsables de l’enquête n’ont pas confirmé à ce stade que l’homme d’origine ouzbèke, qui a tué huit personnes en fauchant avec une camionnette cyclistes et piétons à Manhattan, avait obtenu un permis de résident permanent par ce dispositif.

Le président dispose-t-il d’éléments prouvant que c’est le cas? « Ils disent qu’il est venu grâce à ce programme », a-t-il répondu.

« Nous devons aussi avoir des peines qui tombent beaucoup plus rapidement et qui soient beaucoup plus fortes que celles dont ces animaux écopent aujourd’hui », a ajouté le président américain.

« Le système en place est une blague, c’est la risée (de tout le monde), ce n’est pas étonnant que tout cela arrive », a-t-il martelé.

M. Trump a par ailleurs évoqué la possibilité d’envoyer l’auteur de l’attentat dans la prison de Guantanamo, créée par les Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre et que son prédécesseur Barack Obama avait tenté, en vain, de fermer.

« Absolument, c’est quelque chose que j’examinerais », a déclaré M. Trump, interrogé sur cette éventualité.

Pendant sa campagne, Donald Trump avait affiché sa volonté de remplir à nouveau le camp de prisonniers de « mauvais gars ».

L’administration Obama, qui avait « hérité » de 242 détenus à son arrivée au pouvoir, n’a jamais réussi à fermer ce camp et a dû se contenter de transferts au compte-gouttes vers des pays alliés comme les pays du Golfe, ou, plus exotiques, les îles du Cap Vert ou l’Uruguay.
AFP

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