URGENT. Trafic d’êtres humains: les Etats-Unis placent la Guinée sur la liste noire
Mauvaise nouvelle! Après Ebola, la Guinée sur un nouveau front difficile. Les Etats-Unis d’Amérique ont administré une giroflée à cinq feuilles à la Guinée en la plaçant mardi sur la liste noire de pays ne combattant pas suffisamment le trafic d’êtres humains. La Guinée partage le sombre tableau avec la RDC, la Syrie, la Chine, la Corée du Nord, le Mali et aussi la République du Congo.
« Le rapport 2017 sur le trafic d’être humain », présenté par le secrétaire d’État Rex W. Tillerson, fait une liste noire des pays ne combattant pas suffisamment le trafic d’êtres humains, qui compte 23 pays dont la Syrie, la Chine, la Corée du Nord et la Russie.
Ce rapport annuel du Département d’Etat américain, publié mardi,ont accusé certains pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville, la Guinée et le Mali de tolérer les enfants soldats. Ces trois pays africains font donc leur entrée sur cette liste noire, avec la nomination « tier 3 », au plus bas de l’échelle.
Sec. Tillerson: It’s our hope 21st century will be last century of #HumanTrafficking. That’s what we’re all committed to. #EndTrafficking pic.twitter.com/Y5cRChnMhF
— Department of State (@StateDept) June 27, 2017
Pour ces trois pays, les États-Unis demandent aux différents gouvernements de ne plus soutenir les groupes utilisant des enfants dans leurs rangs armés et de pousser.
4 of 5 countries downgraded to "Tier Three" in U.S. Human Trafficking report are in #Africa: #Congo, #DRC, #Guinea, #Mali. Also #China. pic.twitter.com/UyWhoyaUU6
— Alphonso Van Marsh (@AlphonsoVM) June 27, 2017
La Chine particulièrement visée par le rapport
Les Etats-Unis ont ajouté la Chine à une liste noire de pays ne combattant pas suffisamment le trafic d’êtres humains.
Le rapport pointe le travail forcé dont fait l’objet la minorité musulmane ouïghour et le rapatriement forcé de réfugiés nord-coréens.
TIP Hero Boom Mosby of #Thailand delivers remarks at the 2017 Trafficking in Persons Report Launch Ceremony. #EndTrafficking pic.twitter.com/LJGw3UCp14
— Department of State (@StateDept) June 27, 2017
Pékin « n’a pas pris de mesures sérieuses » pour remédier à cette situation, a estimé le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson justifiant le déclassement de la Chine avec laquelle le président américain Donald Trump a opéré un rapprochement notable depuis son entrée en fonction.
« Les consommateurs américains doivent reconnaître qu’ils peuvent avoir un lien non désiré avec le travail forcé » à travers les produits qu’ils achètent, a ajouté le secrétaire d’Etat.
Sanctions et restrictions
Les pays rétrogradés au niveau 3 de cette liste sur la traite des personnes, en bas du classement, peuvent faire l’objet de sanctions allant de restrictions dans l’assistance américaine à l’arrêt des échanges culturels ou éducatifs avec les Etats-Unis.
Ces mesures punitives sont toutefois laissées à l’appréciation de la Maison Blanche.
Haïti, qui avait été déclassé l’an dernier, remonte cette année au niveau 2 grâce à « des efforts significatifs » pour lutter contre la traite des personnes, mais demeure « sous surveillance ».
Par Mediaguinee avec VOA (et AFP)