Zimbabwe: quand Londres donne de la gueule

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Le gouvernement britannique a estimé mercredi que les deniers bouleversements au Zimbabwe pouvaient constituer un motif « d’espoir » pour la population, tout en mettant en garde contre une « transition qui verrait un tyran non élu remplacé par un autre ».

« Nous observons les développements en cours très attentivement. La situation est encore très mouvante », a déclaré la Première ministre Theresa May devant les députés britanniques, avant d’appeler « toutes les parties à la retenue ».

Son ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a également appelé « au calme et à la retenue », devant le Parlement. « Nous ne savons pas comment la situation va évoluer dans les jours qui viennent ni si cela marque la chute de Mugabe ou non ».

Boris Johnson a affirmé que « tout ce que le Royaume-Uni a toujours voulu, c’est que les Zimbabwéens puissent décider de leur avenir lors d’élections libres et justes. L’ambition dévorante de Mugabe les a privé de ce droit ».

Interrogé sur la possibilité de voir Londres utiliser les événements en cours pour appuyer une évolution démocratique du Zimbabwe, il a déclaré : « Je pense que c’est un moment d’espoir. Beaucoup de gens dans ce pays doivent le considérer ainsi » et « vous pouvez être absolument certain que si nos espoirs se réalisent le Royaume-Uni sera à l’avant-garde pour aider le Zimbabwe à opérer ce virage ».

M. Johnson a toutefois mis en garde: « Personne ne veut d’une transition qui verrait un tyran non élu remplacé par un autre ».

Le chef de la diplomatie britannique a ensuite indiqué sur Twitter avoir eu un échange « constructif » au téléphone avec le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa sur la situation au Zimbabwe.

Le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud ont convenu « que les Zimbabwéens doivent pouvoir décider de leur propre avenir dans le cadre d’élections libres et équitables », écrit M. Johnson sur le réseau social.

Dans un communiqué publié auparavant, il avait indiqué que Londres surveillait la situation de « très près ». « Notre ambassade fournit du soutien et des conseils aux ressortissants britanniques au Zimbabwe », au nombre de 20.000 dans cette ancienne colonie britannique.

« Vous aurez vu des images de militaires déployés dans la ville au cours de la nuit et je peux confirmer que les militaires restent déployés à des endroits stratégiques ce matin », a déclaré dans le même communiqué l’ambassadeur britannique à Harare, Simon Thomas.

Il a conseillé aux ressortissants britanniques de « rester à la maison ou dans leur chambre d’hôtel et d’attendre que les choses se calment un peu ». L’ambassade est fermée mercredi en raison de « la situation incertaine ».

L’armée du Zimbabwe a pris le contrôle des rues de la capitale, Harare, au cours d’une opération visant selon elle à éliminer des « criminels » dans l’entourage du président Robert Mugabe, qui règne sur le pays depuis 1980.
AFP 

*Le titre du texte est signé de Mediaguinee

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1 commentaire
  1. Sylla dit

    Vous les blancs fermer vos gueules.
    Vous vous melez de tout.

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