Violences sur l’axe : « les mouvements sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen ont commencé depuis 1993’’ (Baïonnette Intelligente)
Au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi à Conakry par sa structure, le responsable du bureau ‘’Démocratie Sans Violence-Baïonnette Intelligente/Conakry (DVS-BI)’’, El Hadj Ibrahima Diallo a rappelé l’historique des violences sur l’axe Hamdallaye-Cimenterie, avant de faire des propositions de solution afin de mettre un terme à ces violences dans cette zone de la haute banlieue de Conakry.
Dans son allocution de circonstance, il a rappelé que ‘’les mouvements sur l’axe Hamdallaye-Cimenterie ont commencés en 1993. De 1993 à 2013, les violences se faisaient sur cet axe sans contrôle, sans encadrement et chacun faisait ce qu’il voulait. C’est vers la fin de 2012 que la Baïonnette Intelligente qui est devenu aujourd’hui le projet Démocratie sans violence a décidé de rencontrer ces jeunes pour les aider à s’organiser afin de quitter le lutte violente, pour venir à la lutte non violente. Cet axe aujourd’hui est devenu le rendez-vous de beaucoup de bandits, chaque fois qu’il y a manifestation. La situation est tellement compliquée qu’il n’est pas facile de ramener la paix sur cet axe surtout quand on est dans un pays où les politiciens utilisent toute sorte d’astuce pour accéder au pouvoir. Il n’y a pas une volonté politique de faire cesser la violence dans ce pays parce qu’elle arrange certains ».
Poursuivant, il a précisé : ‘’On a l’impression que certains veulent que le chaos s’installe dans le pays afin de prolonger les mandats comme au Congo. Puisqu’on a constaté que beaucoup de personnes critiquent l’affaire de troisième mandat, aujourd’hui la tendance, c’est d’installer le chaos afin qu’on ait des arguments pour ne pas organiser les élections qui doivent se faire », a t-il indiqué.
Plus loin, il souligne que ‘’sur cet axe (Hamdallaye-Cimenterie), les gens ne sortent jamais inventer eux-mêmes une manifestation, c’est toujours à l’occasion des mésententes entre le gouvernement soit avec le syndicat ou les partis politiques. Nous sommes un pays où on foule la loi au pied et on fait ce qu’on veut ».
Parlant du retour de la paix dans cette zone, il a tenu à mentionner : ‘’La première condition pour ramener la paix sur cet axe doit être le respect des lois de la république, le respect des accords et conditions que l’Etat passe avec soit les syndicats ou les partis politiques et que l’on fasse des enquêtes réelles pour démasquer ceux qui sont en train de tuer…’’
Elisa Camara
+224654957322
Regardez-moi ces militants déguisés de l’UFDG qui se font passer pour des activistes.
Vraiment tes propos ne rassure pas, en lisant en ligne de ton discours on saurait que tu es un militant de ufdg déguisé d’activistes. Pourquoi trop instrumentalisation en Guinée, sa profite qui ! es que une ethnie est au dessus d’une nation.
C’est une analyse démagogique que vous venez te tenir, vous avez une partie prise dans vos déclarations et je vous conseille, si vous vous voulez vous confirmez sur la chaîne nationale et internationale soyez impartial, loyal et intègre dans vos différentes interventions mais, faisant allusion à cette intervention, je persiste et je signe que vous êtes au service de l’opposition et celà va l’encontre de votre mission.