L’enseignant Amadou Diogo détenu depuis 6 mois à la Maison centrale : ses amis plaident pour sa libération
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 13 août 2020 à Conakry, le Collectif des enseignants et amis d’Amadou Diogo Barry a plaidé pour la libération de son collègue arrêté et détenu à la maison centrale de Conakry depuis le 5 mars 2020. Qualifiant l’homme d’enseignant modèle, ses collègues déplorent le fait qu’il n’a pu achever son programme scolaire à la suite de son arrestation. Selon Moustapha Soumah qui a lu la déclaration, durant toutes ces années de service rendu, Amadou Diogo Barry n’a jamais fait preuve d’insubordination. Déclaration…
Monsieur Amadou Diogo Barry est arrivé au compte de l’année 2012-2013 au lycée Bonfi. Chargé du cours de Chimie dans les classes de terminale SE et SM, il travaille en plein temps, très assidu. Il est l’un des rares enseignants qui pratiquent son métier avec passion. Pédagogue, il transmet ses connaissances avec amour à ses élèves qui ont toujours eu de bons rapports avec lui dans un respect réciproque. Monsieur Amadou Diogo Barry n’est pas qu’un enseignant modèle, c’est aussi un homme respectueux et humble qui a toujours été en bons termes avec ses collaborateurs et ses élèves. Pour toutes ces années de service rendu il n’a jamais fait preuve d’insubordination car il a toujours été un exemple. Au service, il a toujours œuvré pour la compréhension entre la hiérarchie et les collègues dans l’intérêt de tous. Bref c’est un homme de dialogue.
Depuis le 5 mars 2020, il est arrêté et détenu à la maison centrale de Conakry. Il n’a aucun antécédent judiciaire. Par cet état de fait, il n’a pu achever le programme qu’il avait commencé à dispenser avec ses aimables élèves. Monsieur Amadou Diogo Barry a contribué à la formation de plusieurs cadres et a été un des enseignants rompus à la tâche pour l’atteinte des objectifs des responsables du lycée Bonfi avec plein de sacrifices.
Par cette lettre, nous lui témoignons de notre gratitude, nous compatissons à son épreuve et réaffirmons notre solidarité et plaidons pour sa libération.
Maciré Camara