2ème édition du Festival graffiti : inciter la jeunesse à investir et réussir en Guinée 

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Fini, la deuxième édition du festival graffiti ce vendredi 10 janvier 2020 à Conakry. Avec pour thème cette année « Oser, innover, investir et réussir en Guinée », le graffiti est un art de la rue. L’objectif de ce festival est d’embellir la capitale Conakry en histoire, en image parmi les villes du monde.

A cette deuxième édition qui a porté sur l’immigration clandestine, des activités d’exposition et de formation des jeunes en communication digitale, fonction commerciale, développement personnel et leadership féminin ont eu lieu sur une période de 7 jours en vue encourager la jeunesse guinéenne à investir et entreprendre en Guinée.

Mbaye Aïssatou Fall alias Lefa Biss, administrateur de l’ONG Guinée Challenge qui a initié le festival graffiti a expliqué le choix de ce thème sur l’immigration irrégulière.

‘’La Guinée ou l’Afrique est en train de se vider de ses bras valides, les jeunes de demain, c’est-à-dire l’avenir. Tout le monde veut aller en Europe pensant que c’est là-bas l’avenir. Nous nous sommes en train de leur dire que la Guinée c’est l’avenir. Il faut rester en Guinée, croire en ce que tu fais et investir en ça. Tu vas réussir dans ce que tu fais », a-t-il expliqué.

A travers des fresques, l’histoire sur le parcours du migrant a été représenté sur un mur. Une manière bien symbolique d’adresser un message à la jeunesse.

« On voulait avec nos moyens essayer de véhiculer un message pourtant sur l’immigration clandestine et motiver les jeunes guinéens à rester en Guinée et d’investir et réussir. L’histoire qu’on a représentée ici sur le mur c’est l’histoire d’un jeune guinéen qui a quitté son beau village, qui a pris le chemin de l’aventure jusqu’à arriver en Libye. Dans l’histoire, on a pu représenter toutes les réalités des clandestins, les réalités de la Libye, l’esclavage, les réalités de la Méditerranée juste pour montrer un petit peu parce que comme nous n’étions pas là-bas, avec les informations qu’on a eues, on a essayé de matérialiser, de montrer à la population qu’est-ce qui se passe sur cette route-là », a estimé Oumar Chimère Diawo, artiste peintre, graffeur.

Présent à cette cérémonie, Sansy Kaba Diakité, directeur de L’Harmattan Guinée a félicité ces jeunes pour avoir initié ce festival.

« Ça prouve qu’en Guinée il y a des jeunes talentueux. Moi je suis toujours impressionné par ce genre de travail de qualité. En France, j’ai assisté au démarrage du Street Art, donc le graffiti et tout ça je connaissais mais voir aujourd’hui des jeunes en Guinée persévérer là-dedans je ne peux que leur dire bravo pour d’abord l’idée du festival mais également ce beau tableau que nous venons de regarder. Et la thématique aussi est pertinente. Aujourd’hui, la migration clandestine vous savez que c’est un danger et nos jeunes prennent aussi des risques énormes parce qu’ils n’ont pas confiance aux réalités de notre pays, donc il faut renforcer ça », dira-t-il.

A rappeler que cette deuxième édition du festival graffiti s’est soldée par une remise de prix aux différents partenaires à la Bluezone de Dixinn sur le mur duquel le graffiti a été représenté.

Maciré Camara 

 

 

 

 

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