40% en plus ou en moins ? Où est la vérité ? (Par Fodé Sylla)
Aboubacar Soumah et son groupe ont pris en otage nos enfants et demandent une rançon de 40% de plus dans leurs salaires avant de les libérer. Voilà brièvement la vérité des faits :
Lors des négociations de 2017 (auxquelles Soumah avait participé) il avait été clairement convenu que la nouvelle grille salariale demandée par les syndicats ne devait pas entraîner d’augmentation de salaires. Toutes les parties se sont entendues sur ce principe, sachant que courant 2016, une nouvelle augmentation de 40% avait été accordée par le Gouvernement à tous les fonctionnaires.
Une commission comprenant les syndicats a donc travaillé pour créer cette nouvelle Grille salariale. Très vite, il est apparu que la nouvelle Grille entraînerait une augmentation exponentielle des salaires. Néanmoins une expertise a été demandée pour savoir d’une part si cette augmentation était inéluctable, de quelle importance elle serait et comment la contourner.
L’expertise mandatée à cet effet a néanmoins démontré que l’application de la nouvelle grille salariale entraînerait une augmentation de 40% des salaires (insupportable par le Budget) sauf si on modifiait certains paramètres, tels que la valeur monétaire des points d’indices. Face au refus des syndicalistes de diminuer cette valeur monétaire, il fallait trouver une solution.
La plus simple pour le Gouvernement aurait été d’annuler purement la nouvelle grille salariale et de revenir à l’ancienne ! Le Gouvernement n’a pas voulu priver les travailleurs de cet acquis fondamental. En effet, la nouvelle grille indiciaire offre des avantages aux fonctionnaires dont entre autres : le déplafonnement de l’ancienne grille (et donc des salaires) de 7 à 12 grades, le déblocage conséquent de la carrière du fonctionnaire, la reconnaissance et la revalorisation des diplômes, la régularisation de la situation administrative des fonctionnaires détenteurs de Master et de Doctorat qui n’avaient jamais été pris en compte et une gestion rationnelle et équitable des carrières.
Afin de conserver le bénéfice de la nouvelle grille salariale, le Gouvernement a accepté le principe de l’augmentation progressive des salaires jusqu’à 40%. Pour y arriver, le Gouvernement a demandé au syndicat d’accepter que cette augmentation s’échelonne sur 3 ans à partir de fin 2018, en lui rappelant qu’au départ, aucune augmentation n’était prévue.
Au bout de longues négociations, le Syndicat a accepté cet échelonnement aux conditions suivantes :
– Qu’il se fasse sur 2 ans, à partir de début 2018
– Que le Gouvernement accepte d’engager les 5565 jeunes fonctionnaires non pris en charge par le Budget et dont le dossier était en souffrance depuis 2005.
– Que la prime de documentation (jamais payée jusqu’alors) soit payée fin octobre 2017
Comme on le voit, contrairement à ce que dit Soumah, aucun salaire n’a été diminué du moindre pourcentage ! Au contraire, depuis fin février, ils ont augmenté de 10%. C’est cela la vérité d’une grève qui n’aurait jamais eu lieu.
Une compilation de Fodé Sylla
Pourquoi pas rompre sans problème les contrats et leur dire d’aller dans le privé s’ils ne sont pas satisfaits d’être fonctionnaires. C’est quand pas une obligation de rester fonctionnaire d’état monsieur Soumah. Vas dans le privé et laisse nos enfants aller étudier. Mais j’ai l’impression que cette paralysie arrange aussi les élèves sinon qu’est-ce qui les empêche de se rendre en classe? En ce moment si un prof refuse d’enseigner pendant que les élèves sont en classe alors il sera facilement identifié et limogé pour être remplacé. Bientôt les examens et accumuler un tel retard est inacceptable
Cette Denise vit sur une autre planète, donc dans un autre pays qui ne s’appelle pas la Guinée. Elle est totalement déphasée des standards internationaux.
En quoi elle vit sur une autre planete?
Et toi,tu vis dans quell hameau?
Regarde moi un clown comme ca la. Merde.
« Bangoura » Diallo de facebook,
toi tu es un griot de ce soumah.
Et puis mets ton vrai nom. On sait que tu es milicien ufdg qui se cache derriere un faux nom.