8è de finale de la CAN : ‘’le Syli mérite d’être retravaillé’’ (Djibril Kaké, directeur national adjoint des Sports)

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Parmi les personnalités qui accompagnent le Syli national à la coupe d’Afrique des Nations en Egypte figure le Directeur national adjoint des Sports et des Activités Physiques, Djibril Kaké. Dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder quelques heures après la victoire guinéenne contre le Burundi à Salam stadium de Caire, il nous livre ses impressions sur l’équipe, avant de lancer un message d’encouragement aux poulains de Paul Put. Lisez !

Mediaguinee : En tant que directeur national adjoint des sports et des activités physiques, quelle appréciation faites-vous des différentes prestations du Syli national à cette 32ème édition de la CAN ?

Djibril Kaké : Je suis là en tant que directeur national adjoint des sports et des activités physiques et 2ème personnalité, après le secrétaire général, Fodéba Isto Keira qui est le chef de la délégation guinéenne. Vous savez, nous sommes là dans le cadre de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations après la brillante qualification de notre équipe nationale qui a toujours été accompagnée par le département des Sports jusqu’à nos jours. Monsieur le Président de la République, Pr Alpha Condé, le Premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana et le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow sont à saluer parce qu’à tous les niveaux, ils ont fourni d’énormes énergies du début jusqu’au jour d’aujourd’hui. Je pense qu’au début, il y a eu des difficultés au niveau de la performance de l’équipe, mais avec l’assurance de l’équipe, le staff technique et la pression de la fédération, hier dimanche à Salam stadium de Caire, le Syli national a tiré son épingle du jeu. Il (Syli) a gagné son match face au Burundi, ce qui a permis à notre pays  de se qualifier pour les 8è de finale. Mais nous disons toujours à la fédération et au staff technique de retravailler l’équipe parce que nous tendons vers une nouvelle étape de la compétition. Une telle compétition qui regroupe 24 équipes n’est pas une chose facile parce que chacune de ces équipes est présente dans le but d’aller loin. Et si notre pays est aujourd’hui à ce niveau, je pense qu’il faut nécessairement retravailler l’équipe pour nous permettre de franchir les autres étapes. Hier contre le Burundi, je pense qu’il y a eu quelques manquements parce qu’on était 10 contre 11 et le score a été de 2 pour la Guinée et 0 pour le Burundi. L’attaque guinéenne a failli à certaines de ses obligations et au niveau de l’axe central, je pense qu’il faut retravailler l’équipe. La défense n’était pas mauvaise, mais il y a des pièces qui peuvent être changées pour les prochains matchs, je suis sûr que les choses iront mieux.

Quel message particulier avez-vous à donner aux poulains de Paul Put pour que les Guinéens puissent continuer à espérer ?

Vous savez, le sport est un facteur de rapprochement des peuples et des communautés. Aujourd’hui, les yeux des 9 millions de guinéens sont braqués au niveau de l’Egypte parce qu’hier, quand j’ai vu l’engouement, je dois vous dire que j’ai été franchement impressionné. Tous les Guinéens à tous les niveaux étaient dans la rue, ça veut dire que le sport est une activité qui embrasse toutes les tendances confondues. J’ai vu des Guinéens main dans la main et c’est ce que nous voulons pour notre pays. Et je crois que cela doit être un message fort pour les joueurs, qu’ils sachent que c’est toute une nation qui est derrière eux. Je pense qu’ils redoubleront d’effort et de bravoure pour honorer toute cette population qui attende beaucoup d’eux. Qu’ils sachent qu’ils représentent plus de 12 millions de guinéens sur le terrain. C’est seulement pour l’équipe nationale qu’on chante l’hymne national après le Président de la République. Nos joueurs doivent prendre cela comme un symbole sacré, la nation est sacrée et cette notion mérite d’être comprise par chacun d’eux. Quand on parle de l’armée, c’est aussi les sportifs qui se battent pour leur pays autour du cuir rond parce qu’ils défendent une cause nationale. J’espère les voir aller jusqu’en finale de cette 32ème édition de la CAN parce que c’est 11 contre 11, c’est une nation contre une nation et personne n’est supérieur à l’autre. Seulement l’engagement et la détermination font la différence sur le terrain. Pour finir, permettez-moi encore de remercier Monsieur le ministre des Sports pour le travail abattu. Il n’y a un peu longtemps que je suis au Ministère des Sports, ce que j’ai vu cette fois-ci, je dirais que c’est inédit. La Guinée a le plus grand nombre de supporters ici en Egypte. Le gouvernement à travers le Ministère des Sports a déplacé des vols spéciaux pour cette CAN. Je pense que ce sont des actions à saluer et à encourager. Aussi, le président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré qui n’a pas manqué à ses obligations est à saluer. Je remercie enfin le chef de la délégation, Monsieur Fodéba Isto et l’ensemble des journalistes guinéens présents en Egypte pour le boulot qui est en train d’être fait.

Propos recueillis par Youssouf Keita, envoyé spécial à Alexandrie        

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