Aboubacar Camara de l’URTELGUI : « nous sollicitons une amélioration et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier »

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Longtemps célébrée dans le monde, la journée mondiale de la liberté de la presse est une occasion pour les journalistes de faire un bilan sur les acquis et les manquements dans cette profession. Mais également une opportunité de souligner au gouvernement la nécessité de respecter leur engagement vis-à-vis de la liberté de cette couche ainsi que les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.

« Cependant, les actes allant à l’encontre de cette liberté de la presse sont encore d’actualité. Chose qui représente un véritable problème pour les professionnels du média et leur liberté d’exercer », a tenu à signaler aujourd’hui le président de l’URTELGUI, Aboubacar Camara qui a parlé au nom des associations professionnelles de presse.

« Je tiens à énumérer les factures qui assignent la liberté de la presse qui sont notamment. Le respect de la loi L 002 relative à la liberté de la presse a le mérite de dépénaliser ainsi les délits de presse a dimension privatisation de la presse, il convient ce pendant que les actes allant dans la violation de ses actes sont encore posés dans l’arène judiciaire. Donc une amélioration et une réaffectation  de cette loi sont nécessaires », a-t-il déclaré.

Plus loin, il a tenu à l’instauration et l’amélioration de nouvelles formes de médias pour le rendez-vous de la mondialisation et a demandé justice pour les violences faites aux journalistes en exercice.

« Une amélioration et une actualisation de certaines dispositions de cette loi sont nécessaires pour tenir compte de nouveaux types de médias comme les WEB télé et radios. Surtout nous sollicitons une amélioration et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier. Pour preuve, les journalistes sont encore battus. Je tiens à rappeler que le dossier de bastonnade du journaliste à l’ECO 3 de Matam en 2017 n’a toujours pas d’issue. Insultés et bafoués dans leur dignité avec la perte de leur matériel, 05 ans après, aucune forme de justice n’a été rendue et ceux malgré la plainte régulière a la Cour d’appel de Conakry. Chose qui demeure une menace de la liberté de la presse, qui demeure pourtant un fondement d’un Etat de droit. Cette situation appel à bon nombre de médias aujourd’hui a la résiliation et a l’auto censure par peur d’avoir des représailles », a déploré Aboubacar Camara.

Mariame Mayi Cissé 

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