Adoption du code électoral: » nous ne nous sentons pas vaincus, il y a l’étape de la cour constitutionnelle » Dr Faya Millimouno (BL)
Le président du Bloc Liberal (BL) Dr Faya Lansana Millimouno, a dans un entretien téléphonique avec Mediaguinee réagi vendredi à l’adoption du code l’électoral par l’assemblée nationale.
» L’adoption du code électoral par l’assemblée nationale a été une grande déception pour nous. Mais, nous ne nous sentons pas encore vaincus, nous félicitons simplement tous ceux qui jusqu’au bout sont restés sensibles aux droits des citoyens« , dit-il.
Pour lui, « il s’agit du groupe parlementaire des Républicains qui avait d’ailleurs quitté la salle, qui avait soumis une motion de censure qui avait été rejetée en violation de la loi qui gouverne le fonctionnement de l’assemblée nationale. C’est le cas de tous les députés non inscrits. Ceux sont: l’honorable Ousmane Kaba, l’Honorable Sila Bah, l’honorable Horomo Kolie Kourouma , l’Honorable Mamadou Diawara et particulièrement l’honorable Aboubacar Soumah, député de l’UFDG de la circonscription de Dixinn, qui ont travaillé comme ils ont pu pour éviter l’adoption de cette loi. Nous sommes convaincus que si les députés ne s’étaient pas mis dans une situation où des représailles seraient prises contre eux, je suis certain que s’ils avaient voté leur conscience cette loi ne serait pas adoptée ».
C’est pour cette raison, souligne Dr Millimouno qu’: »en violation de la loi, la procédure a été rejetée par le Président, ce qui a été une honte. Parce que vous ne pouvez pas être ceux qui adoptent les lois et ceux qui violent également les lois, qui gouvernent votre propre fonctionnement. Mais comme je l’ai dit, nous ne nous sentons pas vaincus, il y a l’étape de la cour constitutionnelle, nous allons à travers les députés qui ont montré leur attachement aux droits et liberté des populations, nous allons procédé à un recours ».
Et de renchérir: » Cela veut dire que, certes momentanément le débat est terminé à l’hémicycle, je dis bien momentanément parce que ça peux revenir . Cette fois, nous transportons le débat dans un palais de justice et nous allons nous faire entendre pour que cette loi ne s’impose pas aux Guinéens. Parce que cela ouvre la voie à une pagaille dans le pays que personne ne pourra contrôler ».
Par Elisa Camara
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